(DIR. Diffusion des volumes de l’hga dans les bibliothèques du monde entier115 : 62La version anglaise apparaît beaucoup plus diffusée que la version française. 56 CLT/CID/89 : doc. l histoire de l afrique. : 847-853)87. Concernant la réception aux États-Unis, P. Manning estime qu’au moment de la parution des livres, un intérêt est apparu chez les historiens afro-américains et peut-être dans la communauté afro-américaine. Tome 2 Mohamed Gamal El-Din Mokhtar (Auteur) 5 ( 1 ) Carte Fnac+ à 7,99 pendant 1 an pour tout achat-5% livres en retrait magasin Plateforme : ZOOM . VIII, page de garde ; évaluation de l’HGA, 1992, p. 13. 32 CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. Wondji, p. 7. afrique du sud vikidia l encyclopédie des 8 13 ans. La tendance dominante de cette École est le nationalisme et la volonté de glorifier l’histoire précoloniale. 100 CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. Wondji. Aqmi.. p. Aqmi, Analyse et reflexion - L'histoire de l'Afrique designe l'ensemble des faits passes concernant l'Afrique, introduction a Arts et peuples C'est d'un point de vue africain que Joseph Ki-Zerbo, historien et homme politique burkinabe, aborde les. II, p. 18. Christophe Wondji parle même d’« une période d’accueil euphorique » dans les premières années108. intitulé « Observations sur la nouvelle table des matières du vol. Naumann, K., À paraître « Avenues and Confines of Globalizing the Past : UNESCO’s International Commission for a “Scientific and Cultural History of Mankind” (1952-1969) », in M. Herren (ed. AccueilNuméros215Études et essaisL’histoire générale de l’Afrique ... Les années 1960-1970 sont marquées par un intense travail de réappropriation de leur histoire par les peuples africains. Statuts du comité scientifique international pour la rédaction et la publication d’une HGA ; HGA, vol. : 961)88, tandis que S. K. B. Asante dénonce « le néocolonialisme que pratique la cee », estimant que « l’accord de Lomé n’est pas un document progressiste […] mais plutôt un nouvel avatar de l’impérialisme ». 30Enfin, par souci d’un texte afro-centré, certains termes sont bannis, par exemple le terme de « collaborateurs » pour désigner les Africains ayant soutenu les Européens pendant la période coloniale : pour Adu Boahen, ce terme est « eurocentrique » et, depuis la Seconde Guerre mondiale, « péjoratif »48. 26 : D. Chinweizu, « L’Afrique et les pays capitalistes », pp. 118 156 EX/10 Rev., Paris, 20 mai 1999, 3.5.3 : « Suivi du projet d’histoire générale de l’Afrique ». Le projet de manuels inspirés de l’hga, idée ancienne elle aussi, a été repris récemment123. 7 & 8, 1984) ; et de la collaboration entre historiens du Nord et du Sud suscitée par le projet128. L'Histoire générale de l'Afrique est une œuvre pionnière, à ce jour inégalée dans son ambition de couvrir l'histoire de la totalité du continent africain, depuis l'apparition de l'homme jusqu'au enjeux contemporains auxquels font face les Africains et leurs Diasporas dans le monde. 4 Voir aussi, sur ce projet, K. Naumann (à paraître) et P. Duedahl (2011). DECRAENE, P., 1982, Vieille Afrique, jeunes nations, Paris, PUF. 19 CLT/CID 4 : mémo Unesco, février 1987, bulletin pour la presse (citation) ; Jan Vansina (1993). À plusieurs reprises dans les documents de l’Unesco et dans le texte des publications réalisées (ibid. 32Le bugdet initial accordé par la conférence générale de l’Unesco était de 500 000 dollars, à raison de 100 000 par biennium53. 36L’Unesco a aussi envisagé de demander des financements à la communauté afro-américaine : « La bourgeoisie riche africaine-américaine a beaucoup de moyens et aimerait faire quelque chose en direction de l’Afrique », observe Monique Lesueur en 199261. Unesco (Collectif), 1980-1999, Histoire générale de l’Afrique, Paris, Unesco (pour la version française : vol. 43Malgré le faible nombre de représentants des pays de l’Est parmi les protagonistes du projet, on peut observer que parmi les publications de l’hga, plusieurs tiennent compte de l’historiographie marxiste sur l’Afrique (Unesco 1984 : 61)75. Histoire générale de l’Afrique 4 Professeur J. F. AJAYI, Nigeria. 9-10. « Sa forme et son coût prohibitif en rendent la large distribution difficile. 881 à 896, citations pp. en ligne sur le site unesdoc :
. 60C. 119 Doc. 5 Augustin Gatera, Interview, 31 janvier 2013. VIII, les chap. L’Unesco envisage désormais de créer un site web, des cd Rom, des émissions de télévision, des BD pour valoriser l’hga121 (le projet de bd, ancien, avait rencontré des difficultés dans les années 1980, et n’avait pas été réalisé)122. Quel rôle l’histoire de l’Afrique peut-elle jouer pour répondre aux conséquences sociales et humaines de la pandémie du COVID-19 sur le continent ? Enfin, ce projet atteste de l’important rôle des organisations internationales comme l’Unesco dans la mise en place de réseaux intellectuels transnationaux. 15 : C. Coquery-Vidrovitch, « Économie coloniale des anciennes zones françaises, belges et portugaises (1914-1935) », p. 411. Fauvelle, F.-X., 1996, L’Afrique de Cheikh Anta Diop : histoire et idéologie, Paris, Karthala (« Tropiques »). Le respect de cette procédure est attesté par Gatera, qui précise cependant que c’était plutôt le directeur de volume qui en fait déterminait les auteurs des chapitres de son volume, proposant des noms d’auteurs que les membres du comité en général entérinaient. 67Au final, l’Histoire générale de l’Afrique apparaît comme un travail de qualité, d’un apport historiographique important126. 1 & 2 : 1980 ; vol. L’ouvrage, se veut novateur, se présentant comme une première tentative d’élaboration d’un point de vue africain unifié sur l’Afrique dans son ensemble (Unesco 1980, I : 12, 14, II : 18)35. intitulé « participation de l’association des historiens africains au projet d’HGA », 10 mai 1979 ; CLT/CID/157, doc. 36 Ainsi dans le vol. Histoire générale de l’Afrique. Ses membres ont rédigé des manuels d’histoire qui ont été utilisés dans les écoles de tout le Nigeria. introduction à l histoire de l afrique salmon. Noté /5. 108 CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. Wondji. 105 CLT/CID 4 : lettre du représentant de l’Unesco dans les pays du sud de l’Afrique, à ADG/CC, 4 avril 1986. A. Boahen, sur les « initiatives et réactions » des Africains49. En réalité, si les oppositions ont été effectivement moins vives que pour le projet d’Histoire de l’Humanité, la rédaction de l’hga a toutefois été soumise à des enjeux politiques. 93 CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. Wondji. & Oliver, R. En outre Jean Devisse joue avec efficacité le rôle de rapporteur, grâce à ses talents de diplomate17. 42 Catherine Coquery-Vidrovitch, Interview, 5 février 2013. Ils offrent une vision détaillée non seulement des grands événements historiques et politiques, mais aussi des dynamiques sociales comme les mouvements de populations, l’organisation sociale, et l’impact des religions, de l’esclav… 9 Cette École, représentée par le Journal of the Historical Society of Nigeria, entendait justement aborder l’histoire africaine d’un point de vue africain. Pourtant, on ne trouve finalement pas trace de subventions données par des Afro-Américains pour le projet hga. Découvrez de nouveaux livres avec rhonealpesinfo.fr. Ce fait est aussi attesté par Jan Vansina (1993). Vansina, J., 1985, Oral Tradition as History, Madison, University of Wisconsin Press. : 26), l’Afrique est même présentée comme « libératrice de l’Europe », avec deux exemples : « Le fln algérien, à l’origine de la disparition de la ive République française et de son instabilité, contribua à l’avènement d’une ve République aux reins plus solides » ; et les revendications de décolonisation des colonies portugaises sont présentées comme étant à l’origine de la Révolution des œillets et du retour de la démocratie au Portugal en 1974 (Unesco 1998, viii : 41-44) : « L’accession de de Gaulle au pouvoir et le renversement de la dictature fasciste et raciste de Salazar au Portugal furent les sous-produits directs du combat anticolonial en Asie et dans le nord-ouest de l’Afrique », écrivent Jean Suret Canale et Adu Boahen (Unesco 1998, viii : 223). Elle porte donc « un message qui se situe aux antipodes de celui qu’ont transmis les historiens de l’époque coloniale »40. 128 P. Manning, Interview, 10 février 2013 ; A. Gatera, Interview, 31 janvier 2013. A. Ogot, « Introduction », Histoire générale de l’Afrique, vol. Présence Africaine, 2006, « L’histoire africaine : l’après Ki-Zerbo/African History : After Ki-Zerbo », Numéro spécial, 173. En revanche, il suscite des réactions parfois critiques des Américains associés au projet. Unesco’s General History of AfricaIn the 1960s and 1970s, African peoples were eager to affirm their cultures and their history. Le texte revalorise le passé précolonial de l’Afrique. l afrique ancienne l afrique avant les blancs herodote net. Chloé Maurel, « L’histoire générale de l’Afrique de l’Unesco », Cahiers d’études africaines, 215 | 2014, 715-737. Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Contacts – Crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search, Un projet de coopération intellectuelle transnationale d’esprit afro-centré (1964-1999), Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, https://doi.org/10.4000/etudesafricaines.17812, Des acteurs de renom et aux deux-tiers africains, Une procédure de rédaction complexe et rigoureuse, Un point de vue afro-centré et panafricain, Le financement : l’appel à des fonds extrabudgétaires, Diffusion, promotion, valorisation : un résultat nuancé, http://www.unesdoc.unesco.org/images/0018/001840/184049f.pdf, Catalogue des 554 revues. 83 CLT/CID 99 : lettre de A. Mazrui à A. Gatera, 30 septembre 1991 ; CLT/CID 99 : lettre A. Gatera à A. Mazrui, 12 septembre 1991. Bien qu’il n’y ait alors pas beaucoup d’historiens africains7, l’Unesco parvient à nommer comme directeurs de volumes des historiens africains de valeur : pour le volume i, Joseph Ki-Zerbo (Présence Africaine 2006 ; Abdelmadjid 2007) ; pour le volume ii, l’Égyptien Gamal Mokhtar, professeur d’histoire ancienne à l’Université du Caire ; pour le volume iii, le Marocain Mohamed el Fasi, historien et ancien ministre de l’Éducation nationale et des Beaux Arts de son pays ; pour le volume IV, le Guinéen Djibril Niane, spécialiste de l’empire du Mali et de collecte d’histoire orale8 ; pour le volume V, le Kenyan Bethwell A. Ogot ; pour le volume vi, le Nigérian Jacob Festus Ade Ajayi, professeur d’histoire et recteur de l’Université de Lagos et l’un des principaux représentants de l’« École d’Ibadan », école historique née au Nigeria dans les années 1950 et influente jusque dans les années 19709 ; Ade Ajayi a innové par l’emploi de sources orales ; mû par le nationalisme, il a mis l’accent sur les forces religieuses à l’origine de l’émergence du Nigeria moderne ; pour le volume vii, le Ghanéen Adu Boahen ; pour le volume viii, le Kényan Ali Mazrui, assisté à partir de 1984 de l’Ivoirien Christophe Wondji, agrégé d’histoire. 42Parmi les historiens du bloc de l’Est associés au projet, mentionnons le Soviétique Artem Letnev, de l’Académie des sciences de l’urss, et le Tchèque Ivan Hrbek, co-directeur du volume iii : auteur d’une traduction du Coran et d’une biographie de Mahomet, il est converti à l’islam. Plusieurs historiens et intellectuels africains ont joué un rôle important dans la conception et l’inspiration du projet : Joseph Ki Zerbo, auteur d’une Histoire de l’Afrique noire, en 1972, membre du conseil exécutif de l’Unesco de 1972 à 1978, Cheikh Anta Diop, et Amadou Hampaté Bâ, membre conseil exécutif Unesco de 1960 à 1968. 70 CLT/CID/157 : doc. 30, 21 mai 1983 ; CLT/CS/7 : lettre de A. Isaacman à A. Boahen, 30 novembre 1981 ; CLT/CS/8 : synopsis du vol. 24 : S. K. B. Asante, « Le panafricanisme et l’intégration régionale », en collaboration avec D. Chanaiwa, p. 797 ; vol. Le fait que l’Unesco ait lancé, après l’HGA, d’autres projets historiographiques sur le même modèle, peut être considéré comme un signe du succès du projet. Pour les articles homonymes, voir HGA. 99 CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. Wondji. Petite histoire de l'Afrique en pdf Extrait: L'idée de cet ouvrage m'est venue lorsque, il y a quelques mois, une amie « afro-descendante », comme on dit aujourd'hui de l'autre côté de l'Atlantique, m'a demandé quel livre conseiller à sa fille, une jeune Française qui désirait connaitre l'histoire du continent d'où étaient venus ses ancêtres, 20Dans l’ouvrage, le continent africain est souvent considéré comme un tout36. 17 Catherine Coquery-Vidrovitch, Interview, 5 février 2013, Jan Vansina (1993). Les spécialistes de nombreux pays qui ont travaillé à cette œuvre se sont d’abord attachés à en jeter les fondements théoriques et méthodologiques. 21Le texte de L’histoire de l’Afrique est marqué par l’influence de la « nouvelle histoire africaine » qui revalorise le passé précolonial, perçu comme une sorte d’âge d’or, et qui exalte l’« authenticité » africaine liée au nationalisme. 109 C. Coquery-Vidrovitch, Interview, 5 février 2013. Le volume viii en particulier accorde une place importante à l’histoire culturelle. De même que sont inachevées les autres versions linguistiques (espagnole, portugaise, italienne, chinoise, coréenne, japonaise…) qui avaient été entamées au cours des années 1980, mais qui ont été depuis longtemps arrêtées »118. 116 P. Manning, Interview, 10 février 2013. A. Boahen, « L’Afrique face au défi colonial », pp. Études et documents, 8 »). L’Histoire générale de l’Afrique s’insère dans un projet plus global mené par l’UNESCO qui est celui de l’élaboration d’Histoires générales et régionales cherchant à promouvoir une meilleure connaissance entre les peuples et la compréhension des modes de vie de chacun, dans le but de bâtir la défense de la paix dans les esprits des hommes et des femmes. Jan Vansina juge que ce n’est « pas de l’histoire mais un tract », qui n’a « pas de place ici » et plaide : « Il ne faut pas donner une arme capitale aux détracteurs en puissance de cette histoire de l’Afrique qui sont tentés de l’accuser d’être partisane et un outil politique, ce que la commission et son bureau ont en général évité depuis 25 ans ! joseph ki zerbo a quand l'afrique pdf. CLT/CPD/DIA/2009/RP/134 : « Pedagogical Use of the General History of Africa », Expert Meeting, . », citations pp. Vansina, J., 1965, Oral Tradition. VII, chap. 7 : 1987 ; vol. I, pp. Ce précédent projet est donc un contre-modèle pour les acteurs du projet hga5. Le Vatican et l’impératrice d’Iran fournissent aussi des financements60. VIII, section VI : « Le panafricanisme : libération et intégration depuis 1935 » ; chap. 82 CLT/CID 99 : lettre de A. Mazrui à A. Gatera, 18 novembre 1991 ; CLT/CID 99 : lettre de C. Wondji à A. Gatera, 6 juin 1991. Le délai de passage de l’anglais au français était de deux ans par volume, et était encore plus long vers l’arabe93. Une des raisons principales de ce retard a été le long délai pour les traductions qui mettaient plusieurs mois à être effectuées, ce qui ralentissait le processus92. intitulé : conseil exécutif, pt 7.4.2 de l’ordre du jour, non daté, rédigé par M. Glélé. Le numéro 5, consacré à la décolonisation de l’Afrique australe et de la corne de l’Afrique, publié en 1981, aborde la lutte pour la libération de l’Afrique australe ; ce volume contient des textes très engagés comme celui de l’Éthiopien Hagos G. Yesus « Néo-colonialisme ou décolonisation ? 41Des tensions Est-Ouest sont aussi présentes. Cette période constitue une période cruciale dans l'histoire du continent au cours de laquelle l'Afrique a développé sa propre culture et où les documents écrits deviennent plus fréquents. Cela pourrait s’expliquer par le fait que, selon Patrick Manning, il y aurait eu aux États-Unis « très peu d’attention prêtée au projet »63. » De plus, le document constate une « tendance inquiétante » récemment à une « nationalisation » de l’histoire par les auteurs des programmes scolaires africains, « négligeant les racines communes et les interactions des différentes cultures et civilisations africaines », à l’inverse du projet de l’hga119. Découvrez Histoire de l'Afrique Noire d'hier à demain le livre de Joseph Ki-Zerbo sur decitre.fr - 3ème libraire sur Internet avec 1 million de livres disponibles en web, tablet, and phone. 10Cette procédure est la suivante : « Les textes présentés par les auteurs sont transmis au directeur du volume : à lui d’approuver, de modifier ou de rejeter le texte. 86 Vol VII, chap. : 814-816)89. 4La direction de chaque volume est donnée à des notoriétés6. Ce projet est représentatif de la forte demande de reconnaissance de son identité du continent à partir des années 1960. VII, chap. 2. I, pp. 21 Augustin Gatera, Interview, 31 janvier 2013. Unesco launched later other historiographical projects on the same model, which testifies the success of the project. 37Le rôle du Vatican semble avoir été important aussi dans le financement64. Celui-ci, quand il l’estime prêt, est communiqué à tous les membres du Comité qui dans un délai de deux mois doivent renvoyer leur avis et leurs commentaires éventuels. Download Histoire Générale de l'Afrique - Tome 8 PDF EPUB DJVU. Unesco launched from 1964 the collective writing of the General History of Africa. L’accent doit désormais être mis sur les éditions abrégées ayant un public plus large »101. It was published between 1980 and 1999. Cela peut s’expliquer par la sensibilité favorable au bloc de l’Est présente chez un certain nombre d’intellectuels africains à l’époque. 44Ce sont par ailleurs certaines affirmations d’auteurs ou de directeurs de volumes qui suscitent des polémiques politiques, notamment celles de A. Mazrui qui souhaite que l’hga mentionne la « République démocratique arabe sahraouie »77, ce que l’Unesco ne peut accepter, cette république n’ayant pas été reconnue par les Nations Unies78. 61 CLT/CID/89 : lettre de M. Lesueur à Mme Ischinger, 28 septembre 1992 ; aussi : CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. WONDJI. Au final, les volumes vii et viii mettent effectivement l’accent sur le rôle de la religion en Afrique (Unesco 1987, vii : 25, 73, 1998, viii : 559), en particulier le rôle de la religion chrétienne en insistant sur le rôle des missionnaires afro-américains en Afrique68. 103 CLT/CID/89 : évaluation de l’HGA, juin 1992, p. 5. Un document de l’Unesco de 2009 reconnaît que l’hga « reste encore inaccessible au grand public ». 69 A. GATERA, Interview, 31 janvier 2013. Histoire de l'afrique avant la colonisation pdf Histoire de l'Afrique — Wikipédi . 11 à 30 traitent tous de l’Afrique entière. %PDF-1.4 9-10-15 ; même phrase dans ODG 3/52 : doc. La première partie du volume examine l’importance accordée par les sociétés africaines à leur passé, et la croissance et l’évolution de l’historiographie africaine, et donne un aperçu général des sources et des techniques. 56L’Unesco vise une large diffusion de l’hga, il s’agit de toucher tous les publics, des spécialistes avec la version intégrale, au grand public avec la version abrégée, aux enfants avec les manuels et les bandes dessinées, et même les « paysans analphabètes, en particulier grâce à des enregistrements sur cassettes »102. %�쏢 Cette équipe se montre dynamique et dévouée au projet, comme l’observe Christophe Wondji dans un rapport de 1992 : « Le rôle joué par le secrétariat de l’Unesco a été capital. An African-Centered project of Transnational Intellectual Cooperation (1964-1999) Chloé Maurel Édition électronique La publication de la version arabe s’est heurtée à la difficulté de trouver un éditeur (Vansina 1993). Catherine Coquery-Vidrovitch, associée à ce projet de manuels africains estime pour sa part « que ce n’est pas sérieux de faire un manuel à partir de l’hga qui est ancienne ». A. Ogot ; ce texte est publié dans la brochure Préparation d’une histoire générale de l’Afrique, Paris, Unesco, 1983. Les « nouveaux historiens » de l’Afrique (dont Cheikh Anta Diop) s’efforcent d’utiliser des sources africaines et notamment archéologiques, par réaction à l’utilisation exclusive de sources extérieures comme cela avait été le cas jusqu’alors. A. Boahen, chrétien, favorable au christianisme, est soucieux de mettre l’accent sur le rôle des mouvements chrétiens dans le volume qu’il dirige66. 24 : S. K. B. Asante, « Le panafricanisme et l’intégration régionale », en collaboration avec D. Chanaiwa, p. 797, citations, pp. 62 CLT/CID/89 : lettre de M. Lesueur à Mme Ischinger, 28 septembre 1992. D’ailleurs ces mouvements de libération soutiennent et promeuvent le projet, puisque par exemple en 1987, la South West African People’s Organisation (SWAPO) commande pour son siège à Luanda dix exemplaires de l’hga72. : 13). 120 C. Coquery-Vidrovitch, Interview, 5 février 2013. Dans cette publication, le continent est considéré dans son ensemble, ce qui atteste de l’inspiration panafricaine du projet. Mais pour l’instant, il n’y en a pas : il n’y a que l’histoire des européens en Afrique. 35Dans les années 1990 également, deux volumes en français sont publiés grâce au concours de la Côte-d’Ivoire et de la France ; les cinq derniers volumes de la version abrégée en français sont publiés grâce à la subvention de l’Agence de la francophonie59. Elle n’hésite pas à critiquer le déroulement du projet et la qualité du travail, et déplore de n’être pas assez associée au projet25. 90 HGA : Études et documents, no 5 : La décolonisation de l’Afrique : Afrique australe et corne de l’Afrique, Paris, Unesco, 1981, p. 151 ; H. G. Yesus, « Néo-colonialisme ou décolonisation ? stream A Boahen à Ranger, 19 décembre 1978 ; HGA, vol. 80 CLT/CID/103 : lettre de D. Laya à C. Wondji, 16 mai 1997. ), Cambridge, Cambridge University Press. Il est également entrepris de publier l’hga dans des langues africaines, d’en tirer des manuels scolaires, des cassettes et des bandes dessinées30. Il dénonce le rôle des Occidentaux dans l’élimination de Lumumba en 1961, le coup d’État contre N’Krumah en 1966, « les interventions britanniques au Kenya et Tanganyika en 1964 pour réprimer les soulèvements contre les régimes pro-occidentaux ; […] nombre d’interventions françaises visant à soutenir des régimes profrançais en Côte-d’Ivoire en 1964 et 1968 par exemple ; de nombreuses opérations de mercenaires pour renverser des gouvernements africains “gauchisants” comme en Guinée en 1970 et aux Seychelles en 1979 et 1982 » (ibid. 8Au sein du secrétariat de l’Unesco, qui assure la logistique administrative et financière14, une toute petite équipe suit le projet : le Béninois Maurice Glélé, agrégé de droit public et de droit international, auteur de travaux sur la culture africaine (Glélé 1981), le Rwandais Augustin Gatera, diplômé en histoire de l’Université de Florence et de la Sorbonne ; une assistante administrative française, Monique Lesueur ; une secrétaire camerounaise et une dactylo française15. D’un côté, les documents d’archives de l’Unesco offrent une image positive : l’accueil a été bon de la part de nombreux historiens et éditeurs103. 20 ODG 3/52 : doc. VIII, chap. 2Parmi les rédacteurs de l’Histoire générale de l’Afrique, les historiens africains sont largement représentés, constituant les deux-tiers des membres du Comité scientifique international chargé de superviser la rédaction. Longtemps, mythes et préjugés de toutes sortes ont caché au monde l'histoire réelle 121 Préface à l’HGA par M’BOW, p. 13 ; 156 EX/10 Rev, Paris, 20 mai 1999, 3.5.3 : « Suivi du projet d’histoire générale de l’Afrique » ; et doc. Ces derniers voyaient inversement les historiens anglo-saxons volontiers comme impérialistes. Le caractère afro-centré de l’entreprise et sa dimension d’engagement politique (liens avec les mouvements de libération africains, affirmations anti-impérialistes dans l’ouvrage) sont le témoignage d’une époque marquée par le tiers-mondisme. Pour certains pays, cette attitude favorable se poursuivra au-delà, comme pour l’Afrique du Sud qui, en 2003, fait envoyer la collection complète à toutes les écoles du pays (Saunders 2006). Histoire générale de l'Afrique, tome II : Afrique ancienne. 63 P. Manning, Interview par voie électronique, 10 février 2013. Et Edmond Kwam Kouassi, dans un autre chapitre, considère l’onu comme un « impérialiste bienveillant » (ibid. For this project, important archival and oral tradition collection was made. 26Pour redonner son identité propre à l’Afrique, les efforts des acteurs de l’hga passent notamment par le « rétablissement de la terminologie authentique », dans les noms de lieux ou de peuples ; ainsi, Hottentot est remplacé par Khoi-Khoi, Bushman par San44. Unesco (Collectif), 1984, La méthodologie de l’histoire de l’Afrique contemporaine, Paris Unesco (« Histoire générale de l’Afrique. Histoire générale de l’Afrique – Vol 2 (PDF) Par Afrikhepri Fondation. Dans cet esprit, l’ouvrage vise à faire apparaître les liens entre Afrique et Amérique47 et entre Afrique et Asie (ibid. Critique au sujet de l’otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), de la cee (Communauté économique européenne), de l’ocde (Organisation de coopération et de développement économiques) et des institutions financières internationales comme le fmi (Fonds monétaire international) et le gatt (General Agreement on Tariffs and Trade), il prédit (et déplore) une continuation de la domination occidentale sur l’Afrique après la fin de l’apartheid (Unesco 1998, viii : 880). 46 Vol. Par contrepoint, la première phrase de l’introduction du volume i de l’hga, écrite par Joseph Ki-Zerbo, est : « L’Afrique a une histoire », et il ajoute : « L’Histoire de l’Afrique doit être réécrite. Quant aux versions en langues africaines, elles ont posé énormément de difficultés et n’ont finalement pas été réalisées entièrement94. 7Si un effort a été fait pour représenter de manière équitable les Africains par rapport aux Occidentaux, en revanche l’équilibre hommes/femmes est loin d’être respecté ; seulement deux femmes figurent parmi les trente-neuf membres du comité : Mutumba Mainga Bull, Zambienne, historienne de l’Afrique australe, professeure à l’Université de Lusaka, et A. Jones, Libérienne, spécialiste de l’histoire du Liberia, professeure à l’Université du Liberia à Monrovia. établi pour la réunion de juillet 1979. L'histoire de l'Afrique commence avec l'apparition de l'espèce humaine dans la corne de l'Afrique, il y a environ 2,5 millions d'années.Le continent est considéré comme le berceau de l'humanité, à partir duquel, il y a 200 000 ans environ, l'homme moderne s'est étendu sur le reste du globe. Enfin, la troisième phase est celle « d’exploitation et de vulgarisation ». intitulé « projet de rapport », 9 mai 1979. 55En 1992, faisant un bilan des difficultés du projet, Christophe Wondji estime aussi que le mécanisme des « gigantesques comités scientifiques internationaux » est trop lourd et devrait être remplacé par la suite par « une petite équipe de travail » ; il estime aussi qu’« il y a lieu d’arrêter les versions linguistiques dont les marchés potentiels sont extrêmement réduits […]. 33Parmi les États ayant accordé des financements extrabudgétaires pour l’hga, il y avait en particulier la Libye, qui y a contribué de manière importante de 1978 jusqu’à la chute de Khadafi55. Car jusqu’ici, elle a été souvent masquée, camouflée, défigurée, mutilée » (ibid. Elle comporte de nombreuses vérifications par tous les membres du comité scientifique international et par ceux du bureau, afin d’obtenir le maximum de garantie scientifique. À l’inverse de l’histoire coloniale, qui met en valeur les bienfaits de la colonisation, cette histoire insiste sur les ravages opérés sur les cultures africaines par la traite des Noirs et par la colonisation. Vansina, J., 1993, « Unesco and African Historiography », History in Africa, 20 : 337-352. Les difficultés financières ont augmenté à partir de 1984, date du retrait des États-Unis de l’Unesco, ce qui a entraîné une diminution importante du budget de l’organisation, une véritable « crise financière » en son sein (Vansina 1993). 15Il y a eu plusieurs phases dans la préparation, comme l’Unesco le décrit en 1987 : la première phase, de cinq ans, de 1965 à 1970, « visait à rassembler des éléments de documentation écrits et oraux sur place, en Afrique, tandis qu’étaient discutés les problèmes de méthodologie dans des réunions scientifiques internationales »26. 75 HGA : Études et documents no 8 : La méthodologie de l’histoire de l’Afrique contemporaine, Paris, Unesco, 1984 ; 61 : A. Letnev, « L’Afrique de l’Ouest dans l’historiographie marxiste ». 39 CLT/CID/89 : rapport sur les projets d’histoire, décembre 1992, par C. Wondji. Dans cet esprit, à partir de 19641, l’Unesco a promu la rédaction d’une Histoire générale de l’Afrique (hga).
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