Le dioula est une langue mandingue (sous-groupe des langues mandées) parlée ou comprise par environ 20 millions de personnes au Mali, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, pays dans lequel le dioula a le statut de langue nationale.. Auteurs de l'article « Dioula (peuple) » :
, « L’Afrique de l’Ouest dans l’économie-monde : le facteur jula », sur, « « L'islam a été introduit en Afrique avant même qu'il ne s'étende en Arabie » - Mizane info », sur, Bernhard Gardi, « Côte d'Ivoire : les boubous sénoufo et dyoula », in. They are estimated at 400 000 area, they speak a Mande language, as well as the Dioula for the inhabitant of the region of Man. Les commerçants Arabo-Berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et de l'Orient par les voies trans-sahariennes étaient en contact avec cette noblesse. Selon les sources, on a de multiples variantes : Dabakala, Dabakara, Diouala, Dioulas, Diula, Djula, Doula, Duala, Dualas, Dyoula, Dyoulas, Dyoura, Dyulake, Dyulanke, Dyula, Dyulas, Jula, Julas, Juula, Wangara, Wankara[1]. Sékou meurt en 1745 laissant le trône à son fils Samanogo qui sera déchu par son frère Kumbi trois ans plus tard. La vieille mosquée de Dioulassoba construite sous la même architecture que celle de Kong en est une preuve de la parenté entre les Bobo-dioula et les Dioula de Kong. Que l’intention de Bédié ait été fondée ou non en vue de fournir un moyen d’exclusion de son adversaire politique Alassane Ouattara, il n’en demeure pas moins que l’instrumentalisation politique du concept d’ivoirité a alimenté une polémique délétère qui a divisé le pays et mené à la guerre civile. Véritables marchands ambulants, ils circulent depuis des siècles à travers toute l'Afrique occidentale. Les dialectes du nord-ouest de la Côte d'Ivoire, bien que traditionnellement associés au dioula, présentent de nombreux liens de parenté avec le groupe du Maninkakan de l'Est et y sont parfois inclus. They speak one language, Dioula, a sort of lingua franca that, despite minor variations, is understood in all these countries. Kong est l'ancienne capitale du royaume dioula qui fut fondé au xvin° siècle par Sékou Watara. »[16]. Les Dioulas ont ainsi été de grands promoteurs de l'Islam dans toute l'Afrique occidentale, ce qui a fourni aux peuples allogènes un fondement identitaire de même qu'une langue véhiculaire favorisant aussi les échanges commerciaux. Voici ce que Louis Gustave Binger confiait dans ses mémoires sur le Dioula de Kong, publié dans la revue française d’histoire d’Outre mer. Mais en réalité d'un coté il y ale Dioula des commerçant appellé Tagboussikan qui est une variante local du Bambara, d'un autre coté il y a plusieurs dialectes connues communement sous le nom de Dioula. Considéré à tort comme une ethnie, selon l'ethnologue Amadou Hampâté Bâ, les Dioulas sont des commerçants ambulants malinké. Mais c'est en 1897 que Kong subit son plus grand revers avec le passage destructeur de Samori Touré qui rase la ville et tue la majeure partie de sa population[12]. Ce dernier qui veut imposer l'Islam dans le royaume, y détruit les cases à idoles animistes et fait adopter le dioula comme langue véhiculaire (dialecte issu de la langue mandé)[12]. Cette recherche qui procède par la voie d'une table ronde en vue de recueillir un patrimoine à la fois oral et transcrit par plusieurs générations de la lignée des Traoré (XVI et XVIIIème s.) puis celle Ouattara (à partir du XIIIe siècle). The Dioula is a Kong ethnicity recognized in a historic history by all the researchers anthropologists, the first French explorers and settlers who flew the lands of Africa for the very first time. Étant parmi les premiers musulmans d'Afrique de l'Ouest, ils ont été aussi parmi les premiers propagateurs de cette religion en Afrique On les trouve principalement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, dans une zone correspondant à l'ancienne aire d'influence du Mandé, dont ils sont originaire. 4 Le témoignage qui va suivre concerne une campagne de collecte déjà ancienne puisqu’elle s’est déroulée de 1975 à 1982 dans la sous-préfecture de Kong, au nord-est de la Côte d’Ivoire, ancienne capitale d’un royaume dioula fondé par Sekou Watara (Ouattara, selon l’usage administratif) au début du xviii e siècle. établies par le décret du 17 octobre 1899 (Sénégal, Soudan français, Guinée, Côte d'Ivoire et Haute-Volta) [16]. »[19] Certains sont d'avis que ces communautés culturelles ancestrales que représentent les Dioulas, devraient plutôt nourrir une solidarité trans-frontalière propice à l'unification de cette région du continent[18]. D'une part cette étiquette régissant l'exercice de la parole exprime en soi un certain rapport de pouvoir entre les membres d'une société : pouvoir de parler quand d'autres doivent se taire. L'étude de Derive quant à elle, mesure le rapport de force qui s'édifie entre les tenants du pouvoir de parole chez les Dioulas de Kong, et qui se décline entre les hommes (voire les femmes) des plus âgés aux plus jeunes, entre les hommes et les femmes et entre les deux principaux groupes sociaux de Kong, sortes de castes issues des citoyens libres d'une part, les horon, et de l'autre, les woloso, anciens captifs domestiques. Pour envisager une description convenable des rapports de pouvoir révélés par l'usage socialisé de la parole, il faut donc considérer non seulement le producteur, mais aussi le destinataire des discours, dans un système d'échanges. Le dioula est une langue mandingue parlée ou comprise par environ 20 millions de personnes au Mali, en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, pays dans lequel le dioula a le statut de langue nationale. Vous ne pouvez pas proclamer l’ivoirité, c’est-à-dire diviser les gens en citoyens de première et de deuxième classe, développer la xénophobie et ajouter à cela des élections imparfaites, sans fragiliser le pays. L'invasion coloniale doublée des ravages de Samori Touré à Kong (1896) vont fragmenter le monde dioula qui se voit partagé par les nouvelles frontières issues de la démarcation coloniale française de L'A.F.O. »[17]. Most of ethnic groups are. Les Dioulas ne sont rien d'autre que des commerçants d'origine malinke. Kong est une ville du nord-est de la Côte dIvoire, située à proximité du Parc national de la Comoé. 000 environs, parlent une langue Mandé, ainsi que le Dioula pour les habitant de la région de Man. Les Dioulas vivaient presque exclusivement du commerce. La famille des Ouattara détient quant à elle la totalité de la puissance coutumière, alors que les Baro et les Saganogo détiennent le pouvoir religieux, l'Islam étant la religion officielle de l'ensemble de la population dioula de Kong. Le terme dioulaya dérivé de dioula, désigne l'activité commerciale[28]. L’or, la noix de Kola, le sel, les tissus et les défenses d’éléphant sont les principaux produits échangés. Vers 1710 un guerrier dioula connu sous le nom de Sékou Oumar Ouattara ou « du Jammu Wattara » (1665-1745) envahit la région et a conquis la ville à l'aide de sa cavalerie. D'autre part, cette même étiquette de la parole entretient également des relations avec l'ensemble du système des rapports de force tels qu'ils sont définis dans la société par une situation socio-économique, politique, et plus largement coutumière. The Dioula de Kong and the specific Dioula language spoken in Kong are born from the same specific conditions of the field that determine the birth of a language and ethnicity that adapts to its living environment. Or, pour ces derniers, les mœurs païennes des Bobos ou de ceux pratiquant un Islam peu orthodoxe (consommation d'alcool) va pousser une partie des Dioulas de Bobo-Dioulasso vers un espace où ils pourront partager un Islam plus strict qu'ils établissent à Darsalamy[20]. Ce sont des Bambaras et des malinke. Ces chants ont été recueillis à Kong dans des conditions naturelles de production, dans la décennie 1970-1980. 1 Le Dioula véhiculaire de Côte d’Ivoire occupe en Côte d’Ivoire une place tout à fait particulière. Kong fera partie de la Côte d'Ivoire, alors que Bobo-Dioulasso fera d'abord partie du Soudan français pour ensuite se situer en Haute-Volta aujourd'hui le Burkina-Faso. La naissance de cet état, habité au début de notre ère par des peuples ancêtres des Sénoufo, remonte au XIè siècle. Alassane Ouattara en 2011, élu président de la Côte d'Ivoire. La parole dans la culture mandingue: l'exemple des Dioula de Kong Côte d'Ivoire. Dans cette zone de brassage, où se côtoyaient Arabes, Berbères et populations noires, on pouvait disposer de l'or, du sel gemme, des noix de kola et des chevaux. On ne doit pas oublier en effet que parler n'est pas toujours un « pouvoir », mais aussi parfois un « devoir » qui peut être imposé à un groupe dominé. C’est pourquoi le nom Jula reste collé à cette ethnie. Les commerçants Arabo-Berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et de l'Orient par les voies trans-sahariennes étaient en contact avec cette noblesse. Ou encore, à l'inverse, privilège de rester silencieux et d'être le bénéficiaire d'un discours quand d'autres sont contraints de parler. L’exemple des Dioula de Kong (un groupe manding de Côte-d’Ivoire) Jean DERIVE l’université de Savoie, France ABSTRACT the Fula, horoya among the Manding, burkina among the Mosse etc. Les Dioulas sont un groupe de commerçants ambulants malink é, considérés à tort comme une ethnie, selon l'ethnologue Amadou Hampâté Bâ. C’est, en un mot, la koïnè des parlers mandings (Tera Kalilou : 1986). [réf. Ces patronymes sont ceux portés par les Bambaras et les Malinkes: D : Dagnogo Daho Diabagaté Diaby Diané Diarra Diarrasoiba Diomandé Diabaté Doumbia Doumbouya Dosso, K : Kanaté Kanouté Kanté Kamagaté Kamaté Kamara Karamogo Karamoko Keita Konaté Koné Koma Koita Kouyaté Kourouma Koroma, S : Samaké Sanogo Savané Souané Souaré Soumahoro Soumaré Sylla, « Mais l'important pour le Malinké est la liberté du négoce. Dans ce cas, le pouvoir n'est pas du côté de celui qui émet la parole — tout au plus peut-il avoir un certain pouvoir de rétention en ne disant pas ce qu'on attend de lui — mais plutôt du côté de celui au bénéfice de qui elle est produite. Cet espace est constitué de la rive droite de la Volta noire, du pays Bwaba et le Syamu dont le centre économique demeure la ville de Bobo-Dioulasso. ), Paris, CNRS, pp. Il s'est établi comme fama (roi) et a fait de Kong le … Famaghan Ouattara (le frère de Sékou) intègre la ville de Bobo-Dioulasso à l'empire en 1737-38, et qui s'inscrit dès lors dans un espace plus vaste qui est celui du Gwiriko. 2 Ce parler est différent du dioula de Bondoukou et de celui de Kong mais il est parlé et compris par tous les Mandings. »[19] et qui devient le déclencheur d’une redoutable crise identitaire. (432 p.) Note de thèse: Thèse de 3ème cycle, Sciences du langage : Grenoble, Université de Grenoble3 : 1984. Ainsi, la transmission du patrimoine historique manuscrit (et leurs copies) se transmet au même titre que la tradition orale, de génération en génération. C'est ainsi que naquit parmi les membres de la noblesse une élite de commerçants, islamisés par les commerçants arabo-berbères. Cet espace identitaire dioula où la lignée des Ouattara joue un fort ascendant, constitue l'un des ferments de la crise de l'« ivoirité » déclenchée par la remise en question de la légitimité ivoirienne de l'aspirant au pouvoir Alassane Ouattara en 1995[18]. De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "Dioula" – Dictionnaire français-anglais et moteur de recherche de traductions françaises. établies par le décret du 17 octobre 1899 (Sénégal, Soudan français, Guinée, Côte d'Ivoire et Haute-Volta)[16]. Leur langue est le dioula, une langue mandingue[2] qui peut être considérée comme une variante du bambara. Ainsi, la révolution dioula de Kong instaure une reconfiguration du Gwiriko[11]. Voici la perception qu’en avait le chef d’État du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, avant que n’éclate la guerre en 2002; « Il vaut mieux que les Ivoiriens se préoccupent des causes réelles qui ont provoqué l’instabilité chez eux plutôt que chercher un facteur extérieur. »[29]. Voici ce que Louis Gustave Binger confiait dans ses mémoires sur le Dioula de Kong, publié dans la revue française d’histoire d’Outre mer. Kong est l'ancienne capitale du royaume dioula qui fut fondé au xvin° siècle par Sékou Watara Les Dioulas établirent leur domination dans plusieurs régions, et ont constitué de puissants États islamiques, tel que le royaume de Kong, au xve siècle, dont le fondateur est Bokar Traoré. L'article étudie les différentes formes (performative, idéologique) que peut prendre à Kong cette parole efficace et en tire quelques conclusions sur le rôle capital de la parole dans l'équilibre des pouvoirs sociaux.Derive Jean. L'auteur de cette vaste étude estime que l'élément le plus déterminant de sa recherche émane d'une lettre écrite par l'imam Marhaba appartenant à Karamoko Ouattara, souverain de Kong en 1976, et qui lui a permis de remonter jusqu'au premier Mahama Watara qui fut le conseiller personnel de Solo Mori, l'un des derniers rois de Kong[25]. Après la mort de Kumbi en 1770, l'Empire va connaitre de nombreux tumultes, dont des épidémies provoquant des famines, ainsi que l'avancée des Français qui déstabilise la région. La prospérité de Kong suscite des convoitises. L'historien Chikouna Cissé considère le complexe Kong-Bobo-Dioulasso comme le centre de construction identitaire du territoire Dioula de l'Afrique de l'Ouest[11]. Extrait : Binger : " Le Jula ( Dioula ) de Kong, à … Dioula de Kong (Côte d'Ivoire) : phonologie, grammaire, lexique et textes. En 1710, Sékou Oumar Ouattara, un guerrier dioula, envahit la région et conquit la ville de Kong grâce à sa cavalerie. Ainsi le droit spécifique que possèdent certains groupes de produire ou de consommer de la parole en telle ou telle circonstance peut fonctionner simplement comme l'indice d'un pouvoir social préalable. Excerpt: Binger: ′′ Kong's jula (Dioula), on the other hand, is the master of the bush, … Derive, Jean, 1980 b) « Gestion de la variabilité des récits historiques dans une communauté dioula », D’un conte à l’autre (V. Görög-Karady éd. L'historien Joseph Ki-Zerbo considère le Gwiriko comme l'Empire dioula des Ouattara[15]. souhaitée] et le royaume du Gwirikô avec comme capitale Sya, devenue Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), où régnait la dynastie Dioula de patronyme Ouattara, commandée par Famanga Ouattara, le frère de Sékou Ouattara. Cet article présente un petit échantillon de chants d’un genre littéraire exécuté avant leur mariage par les jeunes filles dioula et appelé, dans la taxinomie locale, bóndolon dɔ̀ nkiri. par les « Dioula » de Kong dont le nom signifie « commerçant » en langue malinké, va émerger comme l’activité économique majeure, faisant des villes précitées des carrefours incontournables du système économique précolonial. Quelques devinettes dioula de Kong », Recueil de littérature manding, Paris, ACCT. Ahmadou Kourouma, Les soleils des indépendances. La ville de Darsalamy devient le refuge des érudits dioula vers la seconde moitié du XIXe siècle[20]. Cependant, en faisant de l'âge un critère de supériorité hiérarchique, la culture dioula dissout d'une certaine façon les inégalités sociales établies depuis plusieurs générations et permet un équilibre des pouvoirs que confère la parole dans cette société traditionnelle. Le dioula est très proche par la structure et le vocabulaire du bambara, le dioula étant utilisé en Côte d'Ivoire, notamment autour de la ville de Kong dans le nord du pays, et au Burkina Faso, alors que le bambara … In the structure of any society, … Ils parlent une même langue, le dioula, sorte de lingua franca qui, malgré de petites variations, est comprise dans tous ces pays. Aussi, l'histoire des Dioulas de Kong fait l'objet d'études approfondies dont celle de Jean Derive; Parole et Pouvoir chez les Dioula de Kong[23], ainsi que celle plus récente menée en 2006 par Georges Niamkey Kodjo; Le Royaume de Kong, Côte d'Ivoire: des origines à la fin du XIXe siècle[24]. C'est ainsi que naquit parmi les membres de la noblesse une élite de commerçants, islamisés par les commerçants arabo-berbères. L'historien Élikia M'Bokolo y conçoit un lien inextricable entre cette religion et le commerce; « la communauté de la foi allaient générer, par des processus très durables, la construction d'identités particulières et irréductibles, celle des Dyula d'abord, puis celle des Hausa, identifiées l'une et l'autre d'une manière indissoluble à l'association du commerce et de l'Islam »[27]. On les retrouve principalement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Les Dioula de Kong, qui sont une des composantes de la vaste zone manding à laquelle ils se rattachent linguistiquement et culturellement, sont situés au nord-ouest de la Côte-d'Ivoire. Ce dernier assoit son pouvoir sur l'ensemble de l'espace Gwiriko. Les commerçants arabo-berbères musulmans venus d'Afrique du Nord et du Proche-Orient par les voies transsahariennes se sont trouvés en contact avec la noblesse mandée, où se forma une élite de commerçants islamisés qui servaient d'intermédiaires entre les populations africaines et les commerçants arabo-berbères. Longtemps l'apanage des communautés urbaines, à partir de 1950, l'Islam se propage dans les populations rurales agricoles et à partir de cette décennie, la plupart des villages et des voies commerciales du territoire dioula sont dotés de mosquées et la ville de Bobo-Dioulasso qui ne comptait que deux mosquées en 1913, en dénombre 36 en 1956[28].
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