Ils accostent aux pontons du quartier de Saint-Aubin, dont la grande largeur permet le transvasement du vin dans leurs barriques. compagnie de chemin de fer Paris - Orléans, aménagements à large échelle du cours de la Loire supérieure, fleuves dans le monde classés par continents, Débits des cours d'eau du bassin de la Loire, Dictionnaire de rivières et canaux de France dans le Projet Babel, Les chroniques de Loire de France 3 Centre, France 3 magazine sur la culture ligérienne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Marine_de_Loire&oldid=176469011, Pages avec des arguments non numériques dans formatnum, Portail:Lacs et cours d'eau/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Une activité aujourd’hui relancée pour passer d’une rive à l’autre. En 1819, 30 000 poinçons de vins d'Auvergne et du Bourbonnais descendent de l'Allier uniquement. Il en coûte 8,25 francs pour transporter un tonneau de vin d'Orléans à Paris par le canal d'Orléans et 13,50 francs par la route. Pourtant, c'est par là que les bateaux des mines de charbon de Saint-Étienne descendent à Roanne ; de nombreux bateaux périssent dans ce défilé redouté. Optez pour la location d'une péniche en Bourgogne pour … 1636, Myennes : huiles, balles de soie, toiles, oranges, citrons, chanvre, couteaux, fromage, fagots, savon, papier... Encore appelé le « pays des trois rivières », on y voit des auriers, des gabarres, des hannequins et des futuraux ou fûtreaux. Puis, celles-ci devenant clairsemées, les chantiers de construction de Vézézoux et de Jumeaux sur l'Allier vont se fournir dans la forêt de la Chaise-Dieu ou de Saint-Germain-l'Herm ; ceux de Saint-Just et de Saint-Rambert s'approvisionnent dans les forêts du Mont Pilat ou de l'ouest du Velay[5]. Cet avantage indéniable est compensé par les sévères contraintes de sécurité mises en place par l’État autour de ce produit. Les auriers sont de grandes gabarres de 32 ou 33 m de long pour un tirant d'eau à charge de 1,5 m au plus. Les saumuroises ou « culs-de-poule », et les nantaises, sont des chalands dont l'étrave (l'avant) est pointue (et non en sifflet) et la poupe (l'arrière) arrondie (et non en tableau). Les émeutes, et de brutales répressions, étaient encore plus courantes auparavant. Les sapines ont : des cordages de longueur, diamètres et fonctions précises (chevêtres, verdons, commandes, et pour l'ancre des sonnettes) ; des ancres d'un type particulier : leur jas a longtemps été en bois, elles pesaient de 30 à 40 kg, et possédaient un anneau à leurs deux bouts ; des bâtons de marine, ou patouilles en chêne ou en châtaignier, avec leurs cordes d'arrêt ou licans et leurs ferrures diverses ; des perches ordinaires ; des écopes[4]. Les bascules sont des bateaux-viviers aménagés en compartiments pour séparer les différentes espèces et tailles de poissons vivants destinés aux grandes villes. La marine de Loire concerne la navigation sur la Loire, fleuve français long de 1 013 km prenant sa source au mont Gerbier de Jonc à Sainte-Eulalie dans le département de l'Ardèche et se jetant dans l'océan Atlantique à hauteur des communes de Saint-Nazaire et Saint-Brévin-les-Pins dans le département de la Loire-Atlantique. On positionnait en tête une gabare avec la voilure la plus haute, puis ensuite d'autres de voilures moins importantes, formant ainsi un convoi[15]. Il s'appelle La Loire et est destiné à faire la navette entre Nantes et Angers. En montant, ce sont le sel et l'ardoise. Le Forez, lui, fournit tant le côté rhodanien que ligérien ; Saint-Rambert-sur-Loire, Andrézieux et Saint-Just-sur-Loire expédient environ 35 000 t de houille par an à la fin de l'Ancien Régime ; à peu près 70 000 t en 1810 ; 88 000 t en 1822 ; et 115 000 t en 1827. Elle ne devient pas pour autant garantie. La remontée du sel est à l'origine des grands travaux d'aménagement et d'entretien de la Maine et ses affluents : le premier bateau qui remonte d'Angers jusqu'au Mans après les aménagements sur la Sarthe de 1749 à 1552, transporte du sel[5]. Avec millière raboton, on part à tout moment sur la Loire. L'association de Decize "les Ligéries" Le blog du musée de Saint-Clément-des-Levées. Bien souvent la législation supporte le parasitisme gras des propriétaires[non neutre], comme le montre l'exemple suivant : Les principaux produits à se diriger sur Paris sont le bois, le charbon, le vin, les artefacts métallurgiques, et les pommes. Cependant les abus continuent. Les gabarres peuvent atteindre 30 m de long, 4,5 m de large, 1 m de tirant d'eau, et 60 à 70 tonneaux de port. Un minot équivaut à environ 25 kg, un muid à 1,2 tonnes. Depuis le début des années 1990, un puissant mouvement de regain d'intérêt pour ce patrimoine a conduit de nombreuses associations, aidées par des archéologues nauticiens comme François Beaudouin, à reconstruire aussi fidèlement que possible ces anciens bateaux tel le scute de Savonnières. Le transport de charbon par la Loire va perdurer jusqu'après que les charbons du nord de la France, utilisant le canal de Saint-Quentin mis en service en 1776, ne viennent concurrencer ceux des hauts pays liguriens. Le métal fait l'objet d'un commerce très important, et le développement de la métallurgie sur Saint-Étienne, dans le Forez, le Berry et le Nivernais, est entièrement dû à l'utilisation accrue de la Loire comme moyen de transport. Dans son bassin inférieur, la Loire porte des gabarres, des chalands, des saumuroises, des sainte-rambertes (ou salembardes par déformation du nom)[7]), des toues et des pillards, en majorité à fond plat caractéristique de la batellerie fluviale. Dès le XVe siècle, il existe en Anjou une corporation maritime importante à laquelle appartiennent les marchands d'Angers, la « Communauté des Marchands fréquentant la rivière de Loire et autres fleuves descendant en icelle ». Avec dix sapins par sapine, la seule année 1838 voit 65 000 arbres descendre du haut pays vers les charpentiers en aval. On assiste depuis les années 1980 au renouveau de la batellerie. Nantes et son arrière-pays ligérien », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, n°123-1, 2016, p. 113-156. Arrive l'Orléanais. À cela il faut ajouter d'autres extras, et prendre en compte différents facteurs tels que l'âge du bateau, sa longueur, la date de départ, etc. Dans cette diminution générale du trafic, le XVIIIe siècle note une remarquable recrudescence du transport de sucre non raffiné, moscouades ou cassonades, remontant de Nantes où ils arrivent des « Isles » pour être livrés aux raffineries de Saumur, d'Angers et surtout d'Orléans le premier centre sucrier français (Orléans connaît encore de nos jours des dynasties industrielles fondées sur le raffinement du sucre, comme la famille Tassin depuis le XVe siècle) : 1 300 t/an en moyenne vers 1700, 4 000 t en 1714 avec le retour à la paix, 5 000 t en 1766 et approximativement 10 000 t/an à la fin de l'Ancien Régime. On vient d'ailleurs en chercher une partie pas trop loin : des hollandais remontent la Loire jusqu'au Ponts-de-Cé, chaque année, pour embarquer du vin de Saumur. En conséquence, le public de ces étapes intermédiaires forcées, tend à louer et influencer sur les cours des bleds. Activités en famille Amboise La Loire Nature & Paysages Traditions & Savoir-Faire Actualité publiée le 17 août 2018. La flottage « à bûches perdues » du bois de chauffage, un temps pratiquée au XVIIe siècle, sans grand succès, en plusieurs points de la haute Loire, n'a pas duré[5]. A Saint-Dyé-sur-Loire, village aussi connu pour être "le port de Chambord", la Saponaire ou le Kairos seront vos embarquations pour un voyage au rythme des flots.Votre balade en bateau sur la Loire sera une aventure partagée avec des mariniers au grand coeur. De nombreux accidents ont émaillé l'histoire fluviale, dont plusieurs explosions de chaudière. Les compagnies de bateaux à vapeur qui n'ont pas encore lâché sont rachetées par la compagnie de chemin de fer Paris - Orléans en 1846. Embarquez sur notre bateau de fabrication aluminium, il est à fond plat comme une toue, gabare ou futreau, autres bateaux traditionnels naviguants sur la Loire. En amont, le bateau pouvait rejoindre Nevers en deux jours supplémentaires. À noter que les dividendes annuels du Canal de Briare pour chaque part de 30 000 livres investies, pour la période entre 1647 et 1683, sont de 144 000 livres. Sur le Cher, on trouve en baissant les vins, la guède ou pastel, les pierres à fusil, les tuiles, l'ocre, la pierre de Ménard[21] (Maine-et-Loire) et de Bourré (Loir-et-Cher), des pavés de la carrière de grès près de Vierzon, du merrain et des fers. Les principaux « courants » qu'on peut observer … Fer brut en verges ou en gueuzes, acier en ballons d'un quintal, quincaillerie, coutellerie, taillanderie, armes blanches et à feu, ancres de marine, chaînes, chaudrons, marmites...tout y passe. On le trouve également dans la vallée pour les déplacements en période de crûe. Les seuls bateaux autorisés sur le canal, autres que les bateaux contractuels, sont les bascules, les toues et les recettes[4]. Enfin, les aires d'utilisation des différents types de bateaux ne sont pas délimitées au cordeau : elles se chevauchent en partie et les délimitations entre les différentes zones restent floues. Le bois utilisé pour ces bateaux provient d'abord des forêts immédiatement environnantes. Equipement de loisirs. Adapté à la navigation fluviale, les différents bateaux traditionnels de Loire à fond plat et à faible tirant d’eau permettent de circuler sur ce fleuve particulièrement sauvage, avec très peu de fond, des courants, des îles et grèves de sable… Naviguer sur la Loire demande savoir-faire et batellerie spécifique:. Cinq ans après, en 1698, la ville d'Orléans rachète le droit et le supprime[5]. Les voituriers et leurs aides viennent tous des bas pays[5]. L'occasion de vous présenter ces embarcations traditionnelles. Drapé dans la brume matinale, le petit groupe avance doucement sur la Loire, entre ronde des cormorans et apparitions fugaces des castors… Matthieu Perraud emmène chaque été les pêcheurs d’un jour extirper, à l’aube, ses nasses de l’eau. On utilise alors plusieurs types de bateaux, comme les gabarres ou les fûtreaux, mais aussi des chalands, des sainte-rambertes, des saumuroises, etc. Il est également possible d'y faire une sortie en bateau traditionnel depuis son port[21]. L’État transporte ses soldats et centralise les impôts (la taille) par le fleuve. Les entrepreneurs contractés pour ce faire ont droit de préemption sur les arbres, qui sont marqués « pour la marine » d'un sceau en fleur-de-lys. En 1676-1678, le péage de Blois enregistre le passage de nombre de « pièces de petite et grosse forge » et de « fers de fenderie » sous de multiples formes. La même marine de Loire, en maquettes au 1/40e : les petits bateaux ligériens, un blog très sympa ! Entre 1762 et 1766, ils emmènent ainsi 48 000 pièces, soit 250 000 hl, de bons vins de la région. Peu à peu il diminue, notamment au profit du chemin de fer, pour disparaitre en amont de Bouchemaine à la fin du XIXe, bien que le nombre de mariniers reste important à Chênehutte-Trèves-Cunault et au Thoureil[7]. Grand fleuve de France. il lui est reproché de faire du tort à l'exploitation de diverses forêts entre Loire et Allier[5] ; Le fermier des domaines de Blois prélève 1/16e de toutes les quantités de bleds vendues dans la ville, aussi bien sur le port que dans les halles, marchés et greniers privés. Mais celle du Forez doit payer les très onéreux droits de la compagnie la Gardette sur la navigation entre Saint-Rambert et Roanne (voir plus haut le paragraphe sur les aménagements à large échelle du cours de la Loire supérieure)[5]. Ils sont alors partiellement pontés. La « Communauté des marchands fréquentants la rivière de Loire et fleuves descendant en ycelle » lève un droit de boëtte en trois points du fleuve : La Charité-sur-Loire, Saumur (boëtte d'Anjou) et Nantes. Par arrêt du Conseil du 2 juin 1739, la tenue autorisée est de 32 pouces entre avril et octobre et de 24 pouces entre octobre et avril. En effet, en 1819, le prix du transport par la Loire est de 0,13 francs par lieue en baissant, 0,38 francs en montant (le portage par le fil de l'eau demandant moins de travail que le halage ou la remontée à la voile)[7] ; et par la route de 0,73 francs. Ce sont ces sapines qui fournissent aussi en bois de chauffage de nombreuses villes en aval. La taille de ceux-ci est donc forcément limitée, mais un bateau de canal, grâce à un enfoncement supérieur, porte néanmoins plus qu'un bateau de Loire. Leur trafic a duré de 1704 à 1860, date à laquelle le chemin de fer devient prépondérant et les remplace. Plusieurs raisons à cela : d'abord l'imprécision de l'ère pré-industrielle, alliée au manque de connaissance pratique des auteurs des écrits qui nous sont parvenus, ont fait que des bateaux différents sont appelés du même nom. Monique Merlet, « Le péage de la Cloison d’Angers (XVe-XVIIIe siècle) » dans, Charles Perronin, « Les gens de rivière dans le bassin ligérien : formation, effectifs, hiérarchisation, localisation, comportements et style de vie », dans, Abel Poitrineau, « La production du transport par eau. Cette petite embarcation permet d'aller facilement d'un endroit à un autre. Cette page liste des types de bateaux avec un classement par ordre alphabétique. Les grès de la Puisaye et du Berry, moins chers, sont chargés en bien plus grosses quantités sur des flûtes de Bourgogne à Neuvy, surnommée « Neuvy-les-Pots » à cause de ce commerce intense de poterie. Ils sont si élevés qu'ils rendent prohibitif le transport jusqu'à Paris du gris-meunier et autres vins bon marché[5] De grandes villes naissent le long de la Loire : Nantes, Saint-Nazaire, Orléans, Nevers... Roanne sert de port de jonction vers le Rhône, Lyon et le sud. Là, ils rencontrent le bois de la forêt d'Orléans en chemin vers Paris aussi[5]. En haute Loire, le vin sert généralement de complément de fret aux cargaisons de charbon. En conséquence, de nouvelles mines sont ouvertes et c'est bientôt le début de la série de gros travaux d'aménagement du cours de la Loire supérieure que commence la compagnie La Gardette[5]. En messidor An V (juin-juillet 1797), des monuments prises de guerre de la campagne d'Italie du Directoire, ayant remonté le Rhône, descendent la Loire depuis Roanne en direction de Paris par le canal de Briare. Les trains et les radeaux sont enfizelés (liés) avec des rouettes, les liens de tiges ligneuses souples (viornes ou marsaults) utilisés pour assembler les trains de bois ou les radeaux. Le 18 janvier... les eaux accrues par la fonte des neiges font effort contre ces montagnes insurmontables... les énormes glaçons rassemblés devant Combleux mettent obstacle au cours du fleuve qui soulève enfin cette masse énorme et la fait éclater avec une telle explosion que plusieurs maisons du bourg de. Le blog des Gens d'Louère. Les trains et les radeaux flottés sont composés de billes regroupées en coupons, de quarré de marine... Des bateaux transportent fagots, bois de moule ou de chauffage, planches, voliges, parquet en lames, charniers (échalas), traversins, ganivelles et cercles de futaille tous trois destinés aux tonneliers, ais variés, gournables par millions[17] (les chevilles en chêne servant à la construction des navires)[5]... La région approvisionne aussi la Marine royale en bois, ce qui implique certains privilèges. Les rares denrées à remonter la Loire sont principalement le sel de l'impôt et l'ardoise, extraite principalement sur Angers[20] et qui est très demandée en amont[5]. On retrouve également les mêmes objets en bois qu'un siècle auparavant, à savoir les grosses de sabots, seaux et pelles ; s'y ajoutent beaucoup de hottes, fourreaux d'épée, battoirs (à linge), échalas, bourdes, bâtons de marine, jantes de roue, parquet, huches, écopes[5]... De vieux navires ont été restaurés et sont des lieux de visites. C'est sur le vin seul que porte la navigue, un droit de navigation destiné à financer les travaux d'entretien sur la Maine dès le début de ces travaux au XVIe siècle[4]. Vogue&Vague, une sélection d’offres spécialement conçues … On trouve des toues équipées d'un mât et d'une cabane, appelée toue cabanée. Les sorties se déroulent sous réserve des conditions de navigation et sur réservation obligatoire. Embarquez à bord d’une toue cabanée pour vivre une aventure exceptionnelle. Les fonds servent en premier lieu au nettoyage et au balisage printanier (en début de saison de navigation) du lit mineur de la Loire, et à l'entretien de tous les éléments servant à la navigation ; ce qui comprend aussi les hausserées (chemins de halage) et inclut les affluents navigables[1]. Le bordage était fait de sapin de la forêt d'Orléans, les membrures de chêne de la forêt du Tronçais (le chêne orléanais ne convenant pas)[10]. 1500, registre de la cloison d'Angers, perçue à Ingrandes : alun, riz, garance, moules, cuivre, cire, coton, ocre, poteries, espiceries, toile, faux, ardoises… En 1837, la conception des chaudières est modifiée, donnant naissance aux bateaux appelés Inexplosibles, dont une première compagnie se fixe à Orléans[11]. Au départ de Meung-sur-Loire, venez découvrir le bateau-atelier de Claire et Denis, deux passionnés de la Loire. Moins de 20 ans ont suffi pour faire perdre son avantage à la Loire : en 1838, la tonne de houille est transportée pour 0,46 francs du km par bateau, et pour 0,16 francs du km par train. Depuis le 4 avril 2015, le navire de croisière Loire Princesse est exploité au départ de Nantes, pour des croisières de six ou huit jours, l’emmenant de Saint-Nazaire jusqu’à Bouchemaine. Le transport des bleds par eau est mal vu des populations (des dignitaires aux manants), qui craignent pénurie et disette. Pourquoi autant de vin ? Extraordinairement florissant jusqu'au XVIIIe siècle, le trafic ligérien est d'abord altéré par l'amélioration de l'état des routes. Celle passant par l'Allier doit aussi s'acquitter des droits de passage aux péages de Pont-du-Château et de Vichy (et peut-être d'autres péages non enregistrés). À côté de tous ces prélèvements directs, il y a aussi des charges déguisées. La Loire n'est plus navigable actuellement par les hauturiers que dans son estuaire. Le nom de la ville vient de "Castellio", ce qui signifie petite forteresse. Quelquefois l'embâcle de glace (qui nécessite des températures inférieures à 6 °C) est tout aussi désastreuse : pour mémoire celles de 1517, 1589, 1676, 1684, 1688, 1689, 1691, 1709 et 1766. Par règlement du 18 mai 1752, le tribunal ordonne que désormais il sera payé : Clairement cette légifération n'a aucunement l'intention de régler les problèmes des mariniers quant à la rapidité de la circulation sur le canal, mais d'augmenter les dividendes des actionnaires du canal. En 1761, elles constituent le deuxième poste de rentrées pour le droit de cloison au poste de la traite d'Anjou. Mars et avril sont les mois de pointe de ce trafic, peut-être parce que les gros chantiers de construction sont commencés en début de belle saison. La Loire est « la rivière la plus surchargée de taxes »[22], dont le coût est souvent sans aucune mesure avec le service rendu – si service il y a : en effet les meuniers et propriétaires de barrages sont généralement lents à ouvrir leurs pertuis et certains vont jusqu'à se faire acheter l'eau[1]. La Loire sert aussi pour des transports extraordinaires. En Bretagne, le sel coûte 3 livres par minot[18], tandis que celui de la gabelle dans les greniers d'impôt coûte 59 livres. On fabrique aussi des toues et autres sapines en Moyenne et Basse Loire, de meilleure construction que celles des hauts pays qui sont elles tout en sapin et en principe vouées à la destruction après un rude voyage[1],[10]. Le département du Maine-et-Loire tient son nom de la Mayenne, ou “Maine”, le doute subsiste quant au vrai nom de la rivière, et de la Loire. L'huile de noix maintient sa présence ainsi que le suif, de petites quantités de métaux comme l'étain, le cuivre, le plomb, occasionnellement des produits chimiques (soude, couperose, céruse), le poisson sec ou salé (morue, maquereau, hareng) en barils, les huitres, les pommes d'Auvergne à destination de Paris par le port de Thomery après le canal de Briare (mais jamais avant novembre afin qu'elles aient déjà « sué » ce qui permet de trier les fruits gâtés et de préserver les fruits sains de la pourriture)[5]. Loire \lwaʁ\ féminin singulier 1. Dans le Canal de Briare, de nombreux mariniers chargent leur bateau de façon excessive. Enfin, chaque marinier porte à la ceinture le hachou ou digoin, un outil à manche court, mi-hachette mi-marteau, fabriqué dans la région de Digoin. Sur les canaux Loire – Seine, la longueur des sas de toutes les écluses est d'environ 26 m pour le canal de Briare, 30 m pour celui d'Orléans. Le débit irrégulier du fleuve limitait fortement la circulation, en particulier la remontée de celui-ci, qui pouvait être cependant aidée par le halage des bateaux. En 1746 ce droit devient de 40 livres par sainte-ramberte de 16 toises de long[5]. Plusieurs façons de découvrir les bateaux de Loire Tous ces bateaux d’antan naviguent, aujourd’hui encore, au fil de la Loire et de ses affluents. Encore faut-il tenir compte de ce que l'hiver cette année-là n'est pas le plus rude du XVIIIe siècle[6]. Elles sont calfatées avec de la mousse, dont il est fait une récolte intensive[7]. La surabondance des contrôles signifie qu'un convoi, parti de la pointe de Richebourg près de Nantes le 29 janvier 1785, n'arrive à la Charité que le 7 avril. La Loire a été appelée « le fleuve du vin » ; à l'examen le nom semble justifié. Ce transport permet aux mariniers de ne pas remonter le fleuve à vide et donc à perte. Un peu plus en aval mais toujours en Auvergne, des Martres de Veyre à Châtel-de-Neuvre, on charge les vins du « pays des buttes », de mauvaise qualité mais recherché pour son bas prix par les bistrotiers de Paris. Dans les pays hauts, c'est l'assemillage. La pierre est celle d'Apremont près du Bec d'Allier, ou le tuffeau de Montsoreau, « pierre noire d'Auvergne »[5]. Les navires individuels sont classés dans la catégorie Nom de bateau. Ils ont aussi des facilités pour transporter le bois par attelages de bœufs jusqu'aux ports de flottage, opération pour laquelle ils bénéficient d'une escorte d'archers de la marine. Les grands ports du bois sont Puy-Guillaume pour la montagne de Noirétable ou celle d'Arconsat. Cette dernière est, semble-t-il, la pire puisque ses effets se prolongèrent plus de un mois. En octobre 1939, le lendemain de la déclaration de guerre,ce bateau avait sauvé mon père, officier navigateur de la Compagnie Générale Transatlantique en le repêchant en mère d'Irlande. Cette époque voit une croissance massive du vignoble en amont à partir de l'Orléanais : la bannie de Nevers a 9 000 œuvres à elle seule en 1768[5]. La houille d'Auvergne ou du Bourbonnais (par l'Allier) et celle du Forez (par la Loire) doivent affronter les mêmes dangers de navigation. Au fur et à mesure que l'état des routes s'améliore à partir du XVIIIe siècle, la dominance des pondéreux dans le volume de trafic s'affirme avec le charbon de bois, la houille, les bois de charpente et de chauffage, les ardoises d'Anjou, et la pierre. Ces rouettes sont l'objet d'un commerce dense à proximité des forêts exploitées et de celles proches des cours d'eau flottés. L’Oudon arrive par l’ouest, presque parallèle à la Loire. Union Générale d’Édition, 1965) 1.2. Un convoi de sel de Bourgneuf a été enregistré partant du quai de la Fosse à Nantes, destiné aux greniers à sel de la Charité-sur-Loire et de Villequier. En plus des tâches courantes de nettoyage sur toutes rivières (fauchages d'herbes aquatiques, dégagements de troncs d'arbres et autres), il s'agit aussi de retirer tous les bâtons de marine perdus par les mariniers, les pieux perdus des filets de pêcheurs, et généralement tout ce qui entrave la circulation des bateaux – ce qui ne va pas toujours sans opposition de la part des riverains et surtout des seigneurs locaux[1]. Et comme le coût de transport n'est pas trop élevé, ils choisissent la quantité sur la qualité – du mauvais vin certes, mais de bons revenus. Les chalands ont un grand mât abattable pour passer sous les ponts, et une voile carrée pour prendre le vent d'ouest dominant de Nantes à Orléans. On compte au XVIIIe siècle, pour la seule batellerie d'Angers, plus de 130 bateaux employant environ 600 mariniers[1]. Contrairement à son fleuve voisin la Loire, le canal latéral à la Loire est calme et offre une parfaite facilité de navigation. 1.1. La commune porte le nom de Châtillon puis de Châtillon-sur-Loire. Les tissus, indiennes, soieries, étamines, draperie, toilerie, futaines, se raréfient également. Ces bateaux sont très répandus vers Nevers et Orléans, particulièrement avant le Carême ; ils transportent la pêche des étangs solognots, gâtineaux, nivernais et berrichons[4]. Plus de 200 bateaux traditionnels de la marine fluviale vont naviguer sur le fleuve royal pendant le Festival de Loire. En 1693, l'intendant d'Orléans suspend le cétérage dans l'espoir d'alléger la disette régnant cette année-là. Les cabanes sont des sapines pontées et dotées d'un habitacle rudimentaire pour le transport de passagers ; la plupart d'entre elles aussi n'ont connu qu'un seul voyage. On utilise alors plusieurs types de bateaux, comme les gabarres ou les fûtreaux[1], mais aussi des chalands, des sainte-rambertes, des saumuroises[2], etc.
Vol Istanbul Paris Air France,
Télépéage Viaduc De Millau,
Salaire Moyen Pharmacien Salarié,
Dessert Minute Sans Oeuf,
Ya Rayah Tab,
Nekfeu Feu Réédition,
Salaire Opérateur De Production Nestlé Suisse,