Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Il est très clair que Victor Hugo ne s'oppose pas au travail en général mais seulement à celui des enfants puisqu'il conclut son poème en reconnaissant le travail des adultes comme étant « sain », « fécond » et « généreux », comme étant vecteur de liberté et de bonheur. Les carrefours sont pleins de chocs et de combats. Rachitisme ! … solitudes ! L’auteur est pour un travail fait par les adultes et non par les enfants « au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, qui fait le peuple et qui rend l’homme heureux ! Scribes, savants, rhéteurs, les salons, la cohue, Ceux qui n’ignorent rien, ceux qui doutent de tout, Ceux qui flattent le roi, ceux qui flattent l’égout, Tous hurlent à la fois et font un bruit sinistre. Incroyable, par Va-t-en, infâme ! Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. C’est fini. 2. Si c’est un orateur ou si c’est un ministre, On le siffle. Il veut obtenir l'adhésion de son lecteur, le persuader. Il râle ; tout à l’heure encore il remuait ; Mais il ne bouge plus, et sa force est finie ; Et les coups furieux pleuvent ; son agonie Tente un dernier effort ; son pied fait un écart, Il tombe, et le voilà brisé sous le brancard ; Et, dans l’ombre, pendant que son bourreau redouble, Il regarde quelqu’un de sa prunelle trouble ; Et l’on voit lentement s’éteindre, humble et terni, Son œil plein des stupeurs sombres de l’infini, Où luit vaguement l’âme effrayante des choses. L’hiver, dans les temps froids ; Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille. Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie. Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels ! Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se … selon les recommandations des projets correspondants. Les multitudes vont et viennent dans les rues. Elle accuse quelqu’un, une autre femme, ou bien Son mari. Rachitisme ! Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes, Et semblent la racine ardente et pleine d’âmes De quelque arbre céleste épanoui plus haut. Peu de poèmes ont aussi bien décrit que la cinquième strophe de « Melancholia » d’Hugo, extrait du recueil Les Contemplations (1856), la réalité terrible et les conséquences funestes du travail des enfants.. Melancholia. La dernière modification de cette page a été faite le 5 février 2021 à 09:13. Victor Hugo Ce poème t'a-t-il touché ? 4. Cependant, sous le faix sa tête à la fin ploie, L’âge vient, il couvait un mal profond et lent, Il meurt. De l’inventeur mourant le parasite engraisse. » bons et méchants ; Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle, Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. J'ai aimé Les valses, visions, passent dans les miroirs. ⚠️ lire le texte à l’oral de français. Noir paradis dansant sur l’immense cachot ! 9. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Le progrès est son but, le bien est sa boussole ; Pilote, sur l’avant du navire il s’isole ; Tout marin, pour dompter les vents et les courants, Met tour à tour le cap sur des points différents, Et, pour mieux arriver, dévie en apparence ; Il fait de même ; aussi blâme et cris ; l’ignorance Sait tout, dénonce tout ; il allait vers le nord, Il avait tort ; il va vers le sud, il a tort ; Si le temps devient noir, que de rage et de joie ! Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème ! Que veut-il ? Que veut-il ? Le poème Melancholia de l'auteur Victor Hugo à lire dans le coin des mots Foules ! Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Ô forêts ! Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit . Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de liberté. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Et qui pleure ? Quand on voile Lazare, on efface Jésus. asiles ! Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre, D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! C'est ici. propose tres largement sa vision de l.art dramatique, du drame romantique. Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, Si c’est un poète, il entend Ce chœur : « Absurde ! Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! sillons creusés par ces mornes charrues : Nuit, douleur, deuil ! (extrait) ... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Aidez-nous à constituer la collection de poésie contemporaine la plus populaire sur Internet! Dans ce poème à caractère pathétique, Victor Hugo nous fais part de ses sentiments et de ce qu'il voudrait : la liberté et … (Infos : Victor Hugo, chef de file de l'école romantique s'est très vite impliqué dans la vie de son époque. Tu casses des cailloux, vieillard, sur le chemin ; Ton feutre humble et troué s’ouvre à l’air qui le mouille ; Sous la pluie et le temps ton crâne nu se rouille ; Le chaud est ton tyran, le froid est ton bourreau ; Ton vieux corps grelottant tremble sous ton sarrau ; Ta cahute, au niveau du fossé de la route, Offre son toit de mousse à la chèvre qui broute ; Tu gagnes dans ton jour juste assez de pain noir Pour manger le matin et pour jeûner le soir ; Et, fantôme suspect devant qui l’on recule, Regardé de travers quand vient le crépuscule, Pauvre au point d’alarmer les allants et venants, Frère sombre et pensif des arbres frissonnants, Tu laisses choir tes ans ainsi qu’eux leur feuillage ; Autrefois, homme alors dans la force de l’âge, Quand tu vis que l’Europe implacable venait, Et menaçait Paris et notre aube qui naît, Et, mer d’hommes, roulait vers la France effarée, Et le Russe et le Hun sur la terre sacrée Se ruer, et le nord revomir Attila, Tu te levas, tu pris ta fourche ; en ces temps-là, Tu fus, devant les rois qui tenaient la campagne, Un des grands paysans de la grande Champagne. Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe ; Les jours sont courts, il faut allumer une lampe ; L’huile est chère, le bois est cher, le pain est cher. Rappel des dates qui apparaissent dans la vidéo : Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. 1.5k Lectures la cendre est sur leur joue. Victor Hugo, « Melancholia, Les Contemplations, Autrefois, III, 2 Victor Hugo ( 1802-1885) est un grand ecrivain romantique, un poete, un dramaturge, une. Nous étudierons dans un premier temps l’exploitation des enfants de l’usine. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … Aussi quelle pâleur ! La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d’or ; Tout est vendu ! Passez au mode éclairé qui est plus agréable pour vos yeux pendant la journée. Nous sommes content de vous voir ici. Et qui dit : « J’ai faim ? Les vents. la cendre est sur leur joue. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. Qui dit : « J’ai froid ? L’envie alors, ce démon vigilant, Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière, Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière, Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit S’il est vraiment bien mort, s’il ne fait pas de bruit, S’il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme, Et, s’essuyant les yeux, dit : « C’était un grand homme ! Le monde parle, assure, affirme, jure, ment, Triche, et rit d’escroquer la dupe Dévouement. Un homme y dort. Il tire, traîne, geint, tire encore et s’arrête ; Le fouet noir tourbillonne au-dessus de sa tête ; C’est lundi ; l’homme hier buvait aux Porcherons Un vin plein de fureur, de cris et de jurons ; Oh ! C’est donc aussi un plaidoyer en faveur des plus faibles, qu’il poursuivra dans son roman Les Misérables, publié en … Ils savourent, ravis, l’éblouissement sombre Des beautés, des splendeurs, des quadrilles sans nombre, Des couples, des amours, des yeux bleus, des yeux noirs. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain — L’ouvrage manque, hélas ! Tous s’en vont en disant : « C’est bien ! Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! Ô Dieu ! Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se lamente au milieu de la rue. Hélas ! Le pesant chariot porte une énorme pierre ; Le limonier, suant du mors à la croupière, Tire, et le roulier fouette, et le pavé glissant Monte, et le cheval triste à le poitrail en sang. Écoutez. champ triste où souvent a germé Un épi qui fait peur à ceux qui l’ont semé ! Ceux-là sont les heureux. Qui grince des dents ? Accroupis sous les dents d’une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Dans ce poème, Hugo évoqua le travail dur et pénible des enfants. Aussi quelle pâleur ! Tout est d’airain, tout est de fer. » Lui, cependant, tandis qu’on bave sur sa palme, Debout, les bras croisés, le front levé, l’œil calme, Il contemple, serein, l’idéal et le beau ; Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau Qui, sous ses pieds, dans l’ombre, éblouissant la haine, Éclaire tout à coup le fond de l’âme humaine ; Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ; Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ; Il marche, il lutte ! Melancholia. Victor Hugo, Melancholia. l’engagement politique de Victor Hugoauprès des plus démunis. 16 Points — On le hue ! Accroupis sous les dents d'une machine sombre , Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre , Innocents dans un bagne , anges dans un enfer, Ils travaillent. Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, printemps ! Elle pleure, et s’en va. Quand ce spectre a passé, Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé, Qui vient de voir le fond d’un cœur qui se déchire, Qu’entendez-vous toujours ? » L’aïeule. Ô délire ! Il a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. 8. Quel est leur crime ? Un mot, un poème: « Melancholia », Victor Hugo. Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. — Certe, on le va couronner ! Melancholia, est un poème de Victor Hugo. Mais l’hiver vient. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille ! quelle est donc la loi formidable qui livre L’être à l’être, et la bête effarée à l’homme ivre ! travail dont le souffle étouffant Victor Hugo, « Melancholia », extrait des Contemplations (1856) (Commentaire composé). Melancholia est également le titre du troisième volume du Courrier des Pays-Bas de Léon Daudet. Ils ne regardent pas dans les ombres moroses. 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. Victor Hugo met en opposition la beauté et l'innocence des enfants soumis à un travail asservissant qui entraine la perte de leurs capacités et de leur potentiel. Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! l’Analyse de MELANCHOLIA Tout d’abord, Victor Hugo dans son poème « MELANCHOLIA », montre les conditions déplorables des enfants dans le monde usinier pour faire avancer l’industrialisation. mais que faire ?… — Voilà Ce qui fait qu’un matin la douce fille alla Droit au gouffre, et qu’enfin, à présent, ce qui monte À son front, ce n’est plus la pudeur, c’est la honte. Lisez, notez, partagez et appréciez la poésie! Vous trouverez ici toutes les collections que vous avez créées auparavant. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. cendre au reflet vermeil ! Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour. » Poussière dont les grains semblent d’or au soleil ! Il est doux, Il est fort, il est grand ; il est utile à tous ; Comme l’aube au-dessus de l’océan qui roule, Il dore d’un rayon tous les fronts de la foule ; Il luit ; le jour qu’il jette est un jour éclatant ; Il apporte une idée au siècle qui l’attend ; Il fait son œuvre ; il veut des choses nécessaires, Agrandir les esprits, amoindrir les misères ; Heureux, dans ses travaux dont les cieux sont témoins, Si l’on pense un peu plus, si l’on souffre un peu moins ! Les malheureux sont là, dans le malheur reclus. Vieillard, chapeau bas ! Embusqué, plume au poing, dans un journal dévot, Comme un bandit tuerait, cet écrivain diffame. La mère. » Qui brise la jeunesse en fleur ! elle a du courage, une aiguille, Elle travaille, et peut gagner dans son réduit, En travaillant le jour, en travaillant la nuit, Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile. Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? qu'il soit maudit au nom du travail même, Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Retrouvez le poème Melancholia de Victor Hugo extrait du recueil de poésie Les Contemplations en pdf, vidéo streaming, lecture audio, texte gratuit et images à télécharger L’homme. Que devenir ! Bof Ô Dieu ! Écoutez bien. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? 3. Ô jeunesse ! La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, faux ! C’est dans ce contexte que Victor Hugo, dans son recueil poétique Les Contemplations, notamment dans le poème « Melancholia », extrait du livre III, paru en 1856, veut se faire le porte-parole de ces enfants : comment parvient-il à mettre son talent de poète au service d’une cause ? La foule hait cet homme et proscrit cette femme ; Ils sont maudits. Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! onde où l’hydre à l’infini s’enlace ! L’homme est au cabaret pendant qu’elle travaille. En continuant à naviguer sur le site, vous acceptez notre. Mélancholia, Victor Hugo. Les nains sont dédaigneux de toute leur hauteur. Seule ! Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? aube ! PROBLÉMATIQUE : à travers quels procédés Victor Hugo va-t-il mettre en avant la misère qui torture la population et surtout les enfants? Une âme à la machine et la retire à l'homme ! 5. Victor Hugo dénonce en grande partie dans ce poème l’injustice sociale. Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids ; La loi le fait juré. Ils n’admettent que l’air tout parfumé de roses, La volupté, l’orgueil, l’ivresse et le laquais Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets. Cet avocat plaide toutes les causes ; Il rit des généreux qui désirent savoir Si blanc n’a pas raison, avant de dire noir ; Calme, en sa conscience il met ce qu’il rencontre, Ou le sac d’argent Pour, ou le sac d’argent Contre ; Le sac pèse pour lui ce que la cause vaut. Tout est d'airain, tout est de fer. L’indigence, flux noir, l’ignorance, reflux, Montent, marée affreuse, et parmi les décombres, Roulent l’obscur filet des pénalités sombres. Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Et le roulier n’est plus qu’un orage de coups Tombant sur ce forçat qui traîne des licous, Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche. qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l’homme ! Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. En 1856, Victor Hugo publie Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Ce juge, — ce marchand, — fâché de perdre une heure, Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure, L’envoie au bagne, et part pour sa maison des champs. travail dont le souffle étouffant Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait — c’est là son fruit le plus certain — D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Un jour, ô jour sombre ! Ils n’ont qu’une pensée : A quel néant jeter la journée insensée ? et d’encens et de bruit enivrées, L’heure emporte en riant les rapides soirées, Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux. Allons, debout, et chapeau bas ! Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? ». Et le fond est horreur, et la surface est joie. Cours de Français - Les poètes engagés - Maxicours . Conclusion Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur, il fait plus appel à ses sentiments qu'à sa raison. révoltant ! Ce serait un ennemi public, Un monstre fabuleux, dragon ou basilic, Qu’il serait moins traqué de toutes les manières, Moins entouré de gens armés de grosses pierres, Moins haï ! Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au XIX ème siècle. La vierge aux yeux hagards et doux. Qui sanglote ? Lecture analytique linéaire : Melancholia (Victor Hugo, Livre III des Contemplations) Situation : Extrait d’un long poème intitulé « Melancholia ». Au-dessus de la faim, le festin qui flamboie, Et sur le pâle amas des cris et des douleurs, Les chansons et le rire et les chapeaux de fleurs ! 6. Hélas ! Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Titre issu d’une œuvre (gravure) de Dürer datée de 1514 (voir ci-dessus). Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Quand Victor Hugo écrit le poème « Melancholia » en 1838, la France n'a pas encore adopté de législation encadrant le travail des enfants. Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil ! L’enfant travaille et lutte encor ; Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille, La misère, démon, qui lui parle à l’oreille. Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases. Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile, Et chante au bord du toit tant que dure l’été. Qui brise la jeunesse en fleur ! Ce site est dédié à la poésie et aux personnes qui rendent la poésie possible: les poètes et leurs lecteurs. Ils ont aimé. T'as quelque chose à dire, une réaction ? Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon, Une calèche arrive, et, comme un tourbillon, Dans la poudre du soir qu’à ton front tu secoues, Mêle l’éclair du fouet au tonnerre des roues. Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! C’est bien. Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Prévenez-moi par e-mail en cas de réponse à mon commentaire. Dans ce poème en alexandrins, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. Malheureuse ! Dans le texte, le poète décrit le travail répétitif, difficile et dangereux du travail industriel de l’époque. — n’importe ! D’autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux, Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu’ils caressent, Où des spectres riants ou sanglants apparaissent, Leur soif de l’or, penchée autour d’un tapis vert, Jusqu’à ce qu’au volet le jour bâille entr’ouvert, Poursuit le pharaon, le lansquenet ou l’hombre ; Et, pendant qu’on gémit et qu’on frémit dans l’ombre, Pendant que les greniers grelottent sous les toits, Que les fleuves, passants pleins de lugubres voix, Heurtent aux grands quais blancs les glaçons qu’ils charrient, Tous ces hommes contents de vivre, boivent, rient, Chantent ; et, par moments, on voit, au-dessus d’eux, Deux poteaux soutenant un triangle hideux, Qui sortent lentement du noir pavé des villes… —. cela se voit souvent. Victor Hugo, Mélancholia 1. Dans ce poème en alexandrins , Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Il vient. Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales, Les galops effrénés courent ; par intervalles, Le bal reprend haleine ; on s’interrompt, on fuit, On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ; Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées, La musique, jetant les notes à poignées, Revient, et les regards s’allument, et l’archet, Bondissant, ressaisit la foule qui marchait. Poète militant, il s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre toute forme d’injustice sociale. Le poème est paru en 1856 mais a été écrit en 1838. Qui produit la richesse en créant la misère, Ce passant Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ; Il jouait à la baisse, et montait à mesure Que notre chute était plus profonde et plus sûre ; Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ; Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût, Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ; Moscou remplit ses prés de meules odorantes ; Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets, Et la Bérésina charriait un palais ; Pour lui, pour que cet homme ait des fleurs, des charmilles, Des parcs dans Paris même ouvrant leurs larges grilles, Des jardins où l’on voit le cygne errer sur l’eau, Un million joyeux sortit de Waterloo ; Si bien que du désastre il a fait sa victoire, Et que, pour la manger, et la tordre, et la boire, Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher, A coupé sur la France une livre de chair. » Tous ! monstrueux ! On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Le poème « Melancholia »évoque la tristesse et la mélancolie liées à la pauvreté et à la misère qui poussent les enfants à travailler. — Pour eux tous et pour ceux qui viendront, Il va semant la gloire, il recueille l’affront. Ô hideux coins de rue où le chiffonnier morne Va, tenant à la main sa lanterne de corne, Vos tas d’ordures sont moins noirs que les vivants ! Dans ce poème Victor Hugo s’engage donc contre un fléau de son époque. Écoutez. Vie et mort ! Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? Dans son poème « Melancholia », extrait du recueil des Contemplations (1856), Victor Hugo dénonce les conditions pénibles des enfants qui travaillent à l'usine, dans un siècle où le progrès privilégie l'esprit de profit. Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : 7. en proie à l’hiver ! Un homme de génie apparaît. elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit… ah ! Si vous n’avez pas de compte Créer un compte. Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. La foule, pour l’entendre, autour d’elle se rue. » Ô servitude infâme imposée à l’enfant ! ». Elle n’a rien ; Pas d’argent ; pas de pain ; à peine un lit de paille. Regardez cette salle où le peuple fourmille ; Ce riche y vient juger ce pauvre. Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? bois profonds ! » Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit, Et l’homme cherche l’homme à tâtons ; il fait nuit ; Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ; Le crime, antre béant, s’ouvre dans ces ténèbres ; Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons, Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons : Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère. L’extrait suivant est le plus célèbre. Le poème que je préfère parmi ceux de mon anthologie, est "Mélancholia" de Victor Hugo car c'est une poèsie très engagée et très virulente contre le travail des enfants. Peuple océan jetant l’écume populace ! C’est juste, puisque l’un a tout et l’autre rien. Captcha loading...Afin de pouvoir ignorer le CAPTCHA, merci d'autoriser le JavaScript. l’injure ardente et triste, À chaque pas qu’il fait, se transforme et persiste. L’opinion rampante accable l’opprimé, Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse. C'était OK Un long éclat de rire. Melancholia, Victor Hugo I. L’image des enfants à l’usine 1) La description s’appuie sur des éléments réalistes :-L’âge des enfants (v.3)-La durée journalière du travail (v.4)-La nature dutravail : des taches répétitives, dangereuses, épuisantes (v.5,6) Conséquences sur les enfants :-Physiques: « que la fièvre maigrit » Le puissant resplendit et du destin se joue ; Derrière lui, tandis qu’il marche et fait la roue, Sa fiente épanouie engendre son flatteur. Lapoesie.org est un site de poésie gratuit. Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir , faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Dans ce poème, dont les vers sont en alexandrins,Victor Hugo dénonce le travail des enfants, plus particulièrement « l' exploitation » des enfants dans les usines. grand Dieu ! : En 1838, Victor Hugo publie dans les Contemplations un poème intitulé Melancholia. Melancholia, est un poème de Victor Hugo. Voici une lecture analytique du poème de Victor Hugo "Melancholia" réalisée en classe de 1ère en français dans le cadre de la séquence "Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours". En 1856, Victor Hugo publia Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. elle vend La pauvre croix d’honneur de son vieux père, et pleure ; Elle tousse, elle a froid. Victor Hugo, « Melancholia » (1856) « Melancholia » est un long poème dénonçant la misère du peuple dans le contexte de la révolution industrielle. Victor Hugo est l.un des ecrivains majeurs du XIX°. 10. qu’il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! pauvre âme aux abois ! Passez en mode sombre, plus agréable pour vos yeux la nuit. Si la corde se casse, il frappe avec le pié ; Et le cheval, tremblant, hagard, estropié, Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ; On entend, sous les coups de la botte ferrée, Sonner le ventre nu du pauvre être muet ! Il faut donc qu’elle meure ! Chiens, voitures, chevaux ! Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. L’animal éperdu ne peut plus faire un pas ; Il sent l’ombre sur lui peser ; il ne sait pas, Sous le bloc qui l’écrase et le fouet qui l’assomme, Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l’homme. Il n'y a pas vraiment de lois à cette époque pour encadrer le travail des enfants. Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Et le peuple sévère, avec sa grande voix, Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient : « C’est toi ? Nul abri. Introduction. Ô servitude infâme imposée à l'enfant ! https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Melancholia_(Victor_Hugo)&oldid=179594491, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Dans ce poème Victor Hugo s’engage donc contre un fléau de son époque. Indiquez-nous votre adresse, nous vous enverrons un email pour regénérer un mot de passe. Le bal, tout frissonnant de souffles et d’extases, Rayonne, étourdissant ce qui s’évanouit ; Éden étrange fait de lumière et de nuit. « Melancholia » désigne alors la mélancolie politique de Victor Hugo devant l'exploitation des enfants. A dix-sept ans ! Or, de vous deux, c’est toi qu’on hait, lui qu’on vénère ; Vieillard, tu n’es qu’un gueux, et ce millionnaire, C’est l’honnête homme. Là sont tous les chaos et toutes les grandeurs ; Là, fauve, avec ses maux, ses horreurs, ses laideurs, Ses larves, désespoirs, haines, désirs, souffrances, Qu’on distingue à travers de vagues transparences, Ses rudes appétits, redoutables aimants, Ses prostitutions, ses avilissements, Et la fatalité des mœurs imperdables, La misère épaissit ses couches formidables. Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre, Qui produit la richesse en créant la misère, Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil !
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