Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir , faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se … Peuple océan jetant l’écume populace ! Or, de vous deux, c’est toi qu’on hait, lui qu’on vénère ; Vieillard, tu n’es qu’un gueux, et ce millionnaire, C’est l’honnête homme. Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Embusqué, plume au poing, dans un journal dévot, Comme un bandit tuerait, cet écrivain diffame. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? ⚠️ lire le texte à l’oral de français. Lecture analytique linéaire : Melancholia (Victor Hugo, Livre III des Contemplations) Situation : Extrait d’un long poème intitulé « Melancholia ». Mélancholia, Victor Hugo. Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Ce poème t'a-t-il touché ? Mais, vois, là-bas, le long du vert sillon, Une calèche arrive, et, comme un tourbillon, Dans la poudre du soir qu’à ton front tu secoues, Mêle l’éclair du fouet au tonnerre des roues. Et le fond est horreur, et la surface est joie. bois profonds ! Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Et qui ferait — c'est là son fruit le plus certain — » bons et méchants ; Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle, Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. Chiens, voitures, chevaux ! révoltant ! La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Melancholia, Victor Hugo I. L’image des enfants à l’usine 1) La description s’appuie sur des éléments réalistes :-L’âge des enfants (v.3)-La durée journalière du travail (v.4)-La nature dutravail : des taches répétitives, dangereuses, épuisantes (v.5,6) Conséquences sur les enfants :-Physiques: « que la fièvre maigrit » 3. La dernière modification de cette page a été faite le 5 février 2021 à 09:13. Victor Hugo, Mélancholia 1. l’engagement politique de Victor Hugoauprès des plus démunis. Écoutez. Qui dit : « J’ai froid ? 6. Cours de Français - Les poètes engagés - Maxicours . Aussi quelle pâleur ! Il faut donc qu’elle meure ! Victor Hugo dénonce en grande partie dans ce poème l’injustice sociale. Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? 9. Aidez-nous à constituer la collection de poésie contemporaine la plus populaire sur Internet! On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Titre issu d’une œuvre (gravure) de Dürer datée de 1514 (voir ci-dessus). Les fleurs couvrent les seins et débordent des vases. Mais l’hiver vient. Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, Poussière dont les grains semblent d’or au soleil ! Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. En 1856, Victor Hugo publie Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. Prévenez-moi par e-mail en cas de réponse à mon commentaire. La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d’or ; Tout est vendu ! Scribes, savants, rhéteurs, les salons, la cohue, Ceux qui n’ignorent rien, ceux qui doutent de tout, Ceux qui flattent le roi, ceux qui flattent l’égout, Tous hurlent à la fois et font un bruit sinistre. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Passez au mode éclairé qui est plus agréable pour vos yeux pendant la journée. ». 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. Regardez cette salle où le peuple fourmille ; Ce riche y vient juger ce pauvre. T'as quelque chose à dire, une réaction ? » Lui, cependant, tandis qu’on bave sur sa palme, Debout, les bras croisés, le front levé, l’œil calme, Il contemple, serein, l’idéal et le beau ; Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau Qui, sous ses pieds, dans l’ombre, éblouissant la haine, Éclaire tout à coup le fond de l’âme humaine ; Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ; Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ; Il marche, il lutte ! Il vient. asiles ! Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. … Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, « Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Ils ne regardent pas dans les ombres moroses. Ils n’admettent que l’air tout parfumé de roses, La volupté, l’orgueil, l’ivresse et le laquais Ce spectre galonné du pauvre, à leurs banquets. qu’il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! monstrueux ! Tous s’en vont en disant : « C’est bien ! grand Dieu ! champ triste où souvent a germé Un épi qui fait peur à ceux qui l’ont semé ! 5. Il n'y a pas vraiment de lois à cette époque pour encadrer le travail des enfants. Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? » C’est fini. Lapoesie.org est un site de poésie gratuit. Dans ce poème en alexandrins , Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. mais que faire ?… — Voilà Ce qui fait qu’un matin la douce fille alla Droit au gouffre, et qu’enfin, à présent, ce qui monte À son front, ce n’est plus la pudeur, c’est la honte. Victor Hugo, « Melancholia », extrait des Contemplations (1856) (Commentaire composé). Allons, debout, et chapeau bas ! Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. Victor Hugo, « Melancholia » (1856) « Melancholia » est un long poème dénonçant la misère du peuple dans le contexte de la révolution industrielle. Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. (Infos : Victor Hugo, chef de file de l'école romantique s'est très vite impliqué dans la vie de son époque. Melancholia est également le titre du troisième volume du Courrier des Pays-Bas de Léon Daudet. Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes, Et semblent la racine ardente et pleine d’âmes De quelque arbre céleste épanoui plus haut. Passez en mode sombre, plus agréable pour vos yeux la nuit. » Ô servitude infâme imposée à l’enfant ! Le poème Melancholia de l'auteur Victor Hugo à lire dans le coin des mots quelle est donc la loi formidable qui livre L’être à l’être, et la bête effarée à l’homme ivre ! — Pour eux tous et pour ceux qui viendront, Il va semant la gloire, il recueille l’affront. Le progrès est son but, le bien est sa boussole ; Pilote, sur l’avant du navire il s’isole ; Tout marin, pour dompter les vents et les courants, Met tour à tour le cap sur des points différents, Et, pour mieux arriver, dévie en apparence ; Il fait de même ; aussi blâme et cris ; l’ignorance Sait tout, dénonce tout ; il allait vers le nord, Il avait tort ; il va vers le sud, il a tort ; Si le temps devient noir, que de rage et de joie ! Le puissant resplendit et du destin se joue ; Derrière lui, tandis qu’il marche et fait la roue, Sa fiente épanouie engendre son flatteur. Hélas ! » L’aïeule. Melancholia. — Certe, on le va couronner ! Dans ce poème, Hugo évoqua le travail dur et pénible des enfants. Quand on voile Lazare, on efface Jésus. en proie à l’hiver ! De l’inventeur mourant le parasite engraisse. Hélas ! — On le hue ! Va-t-en, infâme ! Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : Le monde parle, assure, affirme, jure, ment, Triche, et rit d’escroquer la dupe Dévouement. Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Vie et mort ! Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de liberté. Et le peuple sévère, avec sa grande voix, Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient : « C’est toi ? Ô forêts ! Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille ! Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! Il a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. Ceux-là sont les heureux. pauvre âme aux abois ! L’auteur est pour un travail fait par les adultes et non par les enfants « au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, qui fait le peuple et qui rend l’homme heureux ! Les valses, visions, passent dans les miroirs. Un jour, ô jour sombre ! Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Lire plus tardAjouter aux FavorisAjouter à ma collection. solitudes ! onde où l’hydre à l’infini s’enlace ! Elle accuse quelqu’un, une autre femme, ou bien Son mari. Le poème que je préfère parmi ceux de mon anthologie, est "Mélancholia" de Victor Hugo car c'est une poèsie très engagée et très virulente contre le travail des enfants. Le poème est paru en 1856 mais a été écrit en 1838. A dix-sept ans ! Ô Dieu ! C’est bien. L’envie alors, ce démon vigilant, Accourt, le reconnaît, lui ferme la paupière, Prend soin de la clouer de ses mains dans la bière, Se penche, écoute, épie en cette sombre nuit S’il est vraiment bien mort, s’il ne fait pas de bruit, S’il ne peut plus savoir de quel nom on le nomme, Et, s’essuyant les yeux, dit : « C’était un grand homme ! Ce serait un ennemi public, Un monstre fabuleux, dragon ou basilic, Qu’il serait moins traqué de toutes les manières, Moins entouré de gens armés de grosses pierres, Moins haï ! Rappel des dates qui apparaissent dans la vidéo : cendre au reflet vermeil ! Ô Dieu ! Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit, Et l’homme cherche l’homme à tâtons ; il fait nuit ; Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ; Le crime, antre béant, s’ouvre dans ces ténèbres ; Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons, Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons : Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère. Incroyable, par Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. Captcha loading...Afin de pouvoir ignorer le CAPTCHA, merci d'autoriser le JavaScript. Malheureuse ! Victor Hugo est l.un des ecrivains majeurs du XIX°. Les malheureux sont là, dans le malheur reclus. 10. Accroupis sous les dents d'une machine sombre , Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre , Innocents dans un bagne , anges dans un enfer, Ils travaillent. Melancholia, est un poème de Victor Hugo. l’injure ardente et triste, À chaque pas qu’il fait, se transforme et persiste. Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour. la cendre est sur leur joue. Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au XIX ème siècle. Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Aussi quelle pâleur ! Écoutez. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit . Ils ont aimé. Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ô jeunesse ! Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. 4. elle a du courage, une aiguille, Elle travaille, et peut gagner dans son réduit, En travaillant le jour, en travaillant la nuit, Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile. Si la corde se casse, il frappe avec le pié ; Et le cheval, tremblant, hagard, estropié, Baisse son cou lugubre et sa tête égarée ; On entend, sous les coups de la botte ferrée, Sonner le ventre nu du pauvre être muet ! PROBLÉMATIQUE : à travers quels procédés Victor Hugo va-t-il mettre en avant la misère qui torture la population et surtout les enfants? Dans ce poème en alexandrins, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. qui donne, en somme, Que veut-il ? L’opinion rampante accable l’opprimé, Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse. Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! 16 Points En 1856, Victor Hugo publia Melancholia, poème en alexandrins, extrait de Les Contemplations. propose tres largement sa vision de l.art dramatique, du drame romantique. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? La mère. Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? sillons creusés par ces mornes charrues : Nuit, douleur, deuil ! Le bal, tout frissonnant de souffles et d’extases, Rayonne, étourdissant ce qui s’évanouit ; Éden étrange fait de lumière et de nuit. Conclusion Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur, il fait plus appel à ses sentiments qu'à sa raison. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants.